lundi 6 juillet 2015

Rencontre de prise de contact à la direction de l’ensemble artistique national du Bénin : Les 20 danseurs recrutés s’imprègnent du fonctionnement du ballet national


Marcel Zounon au milieu des danseurs
Le directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, Marcel Zounon a tenu une rencontre de prise de contact avec les vingt (20) danseurs nouvellement recrutés pour le compte de la saison artistique 2015 en vue de  leur repréciser les règles du fonctionnement du ballet national. C’était le vendredi dernier, au siège de ladite structure, en présence des maîtres chorégraphes.

Assis à même le sol, les uns à côté des autres, les vingt (20) danseurs nouvellement recrutés pour le compte de la saison artistique 2015  sont venus à l’heure pour prendre part à cette séance si importante pour eux, dans la mesure où le moindre retard implique le remplacement systématique de l’intéressé par un autre sur la liste d’attente. « Au ballet national, nous fonctionnons sur les bases données. Tout n’est pas permis. Le respect strict des règles est de mise », a déclaré M. Marcel Zounon, à l’entame de la rencontre. 


Pour lui, « le respect,  le sérieux, l’honnêteté  et l’assiduité » sont mesures vivement recommandées au ballet national. « Le travail bien fait » avec la participation active de tout le groupe, constitue le résultat attendu au terme cours de leur contrat de cinq (05) mois (Juillet- Novembre 2015), a –t-il poursuivi.  A en croire le directeur de l’ensemble artistique national du Bénin, les nouvelles recrues auront pour mission de faire un travail permanent sur la valorisation du patrimoine culturel immatériel, notamment la danse, mais aussi de faire une création artistique, qui connaitra une tournée nationale et internationale. Reconnaissant que la lourdeur administrative a freiné le démarrage  des activités de sa structure pour le compte de l’année 2015, M. Marcel Zounon a instruit les maîtres chorégraphes, composés de M. Richard Adossou, M. Clément Kapko et  M. Koffi Alladé à accélérer les répétitions afin de placer sur orbite une nouvelle fois la danse béninoise.
Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse (ABP) 

samedi 16 mai 2015

Mise en œuvre du projet « Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique » édition 2015 : « C’est pour la 01ère fois que les enfants découvrent les marionnettes à Natitingou » dixit M. Léon M’po N’dah


M.Léon M'po N'dah au milieu du Groupe
Après deux (02) jours des travaux sur la teinture au profit des élèves des collèges d’enseignement généraux I et II de Natitingou, le président de l’association contes et légendes d’Afrique Noire (Clan), M. Georges Agbazahou  et les autres formateurs étaient face aux écoliers vendredi dernier. Ils ont simplement égayé les écoliers du village Sos d’enfants de Natitingou et ceux de l’école primaire catholique  Saint Augustin de la même localité, à travers un mini-spectacle dédié aux marionnettes.


Ils ont réussi le Pari ! En trois jours deux mouvements, M. Georges Agbazahou  et les autres formateurs ont pu atteindre les objectifs majeurs du marché international des arts du Bénin et d’Afrique  (Miaba) édition 2015.  Après avoir consacré deux jours de formation sur le  batik au profit des élèves, ils ont jeté leur dévolu sur les êtres sensibles (Les écoliers). Unissant guitare, djembé, harmonica et marionnettes, ils ont semé la joie dans le cœur des enfants. Durant  trentaine minutes , les écoliers du village Sos d’enfants de Natitingou ont dégusté ce spectacle de marionnette avec exultation. 

Puisque c’est pour la première fois que ces occasions s’offrent à eux, les écoliers et les encadreurs de cette école ont spontanément exhorté le groupe à aller au-delà du temps prévu. Scène de rire et d’exhibition, les écoliers sont très satisfaits de ce spectacle sans occulter les encadreurs. Selon M. Léon M’po N’dah  Léon, coordonnateur du programme d’éducation du village sos d’enfants de Natitingou, c’est très merveilleux ce que le groupe vient d’apporter aux enfants. « Ceux-ci n’en demandent pas plus. 


Il faut dire que c’est pour la 01ère fois que les enfants découvrent les marionnettes à Natitingou. Sinon c’est juste  à la télévision. Nous pensons que, pour la prochaine descente du groupe, nous allons mobiliser non seulement les enfants de notre école mais aussi les enfants des autres écoles et quartiers », a –t-poursuivi.  Au niveau de l’école primaire catholique Saint Augustin de la même localité, l’ambiance a été la même avec les enfants très enthousiasmés. 

Quant à la Sœur Georgette Anago, de l’école primaire catholique St Augustin de Natitingou, le groupe de Georges Agbazahou a fait du bon travail. « J’admire beaucoup ce qu’ils viennent d’offrir aux enfants, qui sont gaies surtout après l’évaluation. Ils se sont détendus. Nous espérons recevoir ce groupe au moins une fois par trimestre, histoire d’égayer nos enfants » a –t-elle exprimé. Il faut dire les travaux se poursuivent ce samedi avec les élèves sur la teinture et le batik.
Par Rodéric DEDEGNONHOU






vendredi 15 mai 2015

Mise en œuvre du projet « Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique » édition 2015: Georges Agbazahou initie une vingtaine de stagiaires à la teinture


La maison des jeunes de Natitingou accueille depuis mercredi dernier, les travaux d’un atelier d’initiation à la teinture  au profit d’une vingtaine de stagiaires. Sous la supervision de Georges Agbazahou, cet atelier intervient dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé : Le marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Miaba), dont le soutien à cent pour cent  du président, Ladislas Prosper Agbéssi est sans faille
 
Ils sont une vingtaine de stagiaires, provenant des collèges d’enseignement généraux I et II de la ville de Natitingou,  à suivre les travaux de cet atelier d’initiation à la teinture avec dévouement et dextérité. Selon le formateur principal, M. Georges Agbazahou, les travaux ont démarré dans la soirée du mercredi, par une prise de contact avec les stagiaires. Ensuite la phase d’attache  sur le tissu de coton très fin (percale) a été explorée aux participants de cet atelier. Pour lui, des orientations ont été données aux stagiaires par rapport à la préparation des couleurs selon leur inspiration. La phase pratique de cette théorie a consisté à la préparation de la couleur jaune afin de permettre aux stagiaires de plonger des tissus dans le soluté, pour appréhender l’influence de la couleur jaune dans le tissu. Les travaux de cet atelier se sont poursuivis le jeudi par une technique dans le domaine de la teinture. Il s’agit du batik, qui n’est rien d’autre qu’une mode de teinture des tissus dans lequel on enduit ceux-ci de sire protectrice.

 La finalité de cette technique, à en croire Georges Agbazahou, est de fixer autrement les motifs sur le tissu ainsi coloré. Aussi, les participants ont eu le privilège de recevoir les notions élémentaires du dessin. Il faut dire que la soirée du vendredi  est retenue pour des animations relatives à la percussion et à la marionnette au cours secondaire saint Augustin de Natitingou et au village d’enfants Sos de la même localité. D’autres formateurs tels que : Gabin Ayohouannon, Toussaint Adjanohoun, Jacques Kpadé et Soronou Ousmane  de la Guinée accompagnent Georges Agbazahou dans les travaux de cet atelier de formation. Il faut dire que le directeur du centre des jeunes de Natitingou a félicité l’esprit humanitaire de ce projet.   Le Miaba  vise promouvoir la culture artistique du Bénin et de l’Afrique, valoriser et renforcer la contribution du Bénin dans le partenariat culturel, régional et international.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

mercredi 13 mai 2015

Journée portes- ouvertes au complexe culturel ‘’ Le Centre ‘’ de Lobozounpka : « Charly dans la fusion des visages, Niko crée un échange entre l’œuvre et le visiteur et Théodore propose un retour aux valeurs ancestrales »


Le directeur du complexe culturel ‘’Le Centre’’, M. Dominique Zinkpè, de concert avec son staff, a organisé au profit du public béninois, une journée portes-ouvertes, afin de permettre à ceux-ci  de constater de visu, comment  les trois artistes plasticiens en résidence de création depuis deux semaines  travaillent dans leurs ateliers respectifs, mais aussi de découvrir également ce qui a été réalisé par chaque plasticien dans son atelier. C’était le 01er mai dernier en présence de plusieurs visiteurs très satisfaits  que le circuit de tous les ateliers a été effectif sous la supervision générale de M. Dominique Zinkpè.
Ils sont très nombreux à visiter le complexe culturel ‘’Le Centre’’, dans le cadre de cette  journée  portes-ouvertes. Ecoliers, élèves, étudiants et  artistes de toutes catégories confondues sont venus massivement rehausser l’éclat de cette aventure de par leur présence, où les plasticiens en résidence de création, Charly d’Almeida - Niko et Théodore Dakpogan sont prisés dans la densité de leurs créations respectives. Hormis cette catégorie de visiteurs, le complexe culturel ‘’Le centre’’ a reçu également les visiteurs curieux, dont la majorité proviennent des quartiers environnants de Lobozounkpa.  En effet, cette journée portes-ouvertes a connu tout un circuit bien retracé. 

Sous la supervision  générale M. Dominique Zinkpè, des instructions ont été données à M. Salinas Hinkati, bibliothécaire chargé de l’animation dudit complexe pour l’orientation  coordonnée des visiteurs. Puisqu’il s’agit d’une journée portes-ouvertes à l’honneur du trio : Charly-Niko- Théo, les visiteurs sont directement conviés à aller au niveau de chaque atelier de création afin de constater de visu  chaque plasticien à l’œuvre. Ensuite, certains visiteurs étonnants ont cherché à aller loin dans leur quête  de découverte à travers des questions de curiosité aux plasticiens. D’autres sidérés face aux œuvres des plasticiens se disent très satisfaits de tout ce qui se passe au niveau du complexe culturel ’’Le Centre’’. Après cette étape de découverte, les visiteurs sont orientés vers la bibliothèque en passant surtout par la salle d’exposition. Dans cette coordination, où tout est planifié, le complexe culturel ’’Le Centre’’ a eu le privilège de recevoir également une quinzaine de stagiaires suivant les travaux d’un atelier de formation sur la peinture, sous la houlette de l’association ‘’Ma culture’’ de M. Laudamus Sègbo.   Cette délégation, conduite par ce dernier, a connu le même parcours de visite retracé par le directeur du complexe culturel ‘’Le Centre’’. Riche, belle et très  enrichissante, cette journée portes-ouvertes a pris fin autour d’un cocktail avant de permettre au complexe de lancer sa toute première projection cinématographique avec  le film chihuahua de Beverly Hills.

Au cœur de chaque atelier : « Charly dans la fusion des visages, Niko crée un échange entre l’œuvre et le visiteur et Théodore propose  un retour aux valeurs ancestrales »

Il sonnait 16 heures 21 minutes ce vendredi 01er mai 2015 au complexe culturel  ‘’Le Centre’. Les trois plasticiens en résidence de création  contemporaine, depuis deux semaines, travaillent sans relâche. Dans le lot, quelqu’un peut faire un petit tour dans l’atelier de son homologue, pour juste prêter un outil de travail. Ils se taquinent,  s’échangent sur des points précis  et  se partagent également quelques coups de verre de la bière ‘’Béninoise’’. 
Plus qu’une  bonne ambiance de travail, la résidence de création du trio présage déjà une réussite totale pour le directeur dudit Dominique Zinkpè et  Timothée Grimblat, directeur artistique du complexe culturel ‘’Le Centre’’.  Même si ces plasticiens, de grosses pointures sur la scène internationale, sont unanimes sur le fait qu’ils ne peuvent pas orienter toutes leurs œuvres sur le thème « Capitalisme » au cours de cette résidence, ils ont quand même accepté consacrer une ou deux œuvres relatives à cette thématique. Et c’est pour cette raison que le sculpteur franco-béninois, Niko a eu l’ingénieuse idée d’aborder autrement le thème. Passionné  des bois perdus et bois foutus, Niko a pu ériger au complexe un tronc, qui ne laisse personne indifférent. Pour lui,  ce « tronc racine »  symbolise la base du pays (Bénin) et l’échelle posée sur cette racine représente l’espoir de la vie,  cette envie de monter au ciel, comme l’envie d’être riche. 
« Comme le capitaliste, tout le monde a envie de trouver cette ascension sociale et économique », a –t-il expliqué. Par ailleurs, des traces de miroir ont une présence constante sur les toiles de Niko  depuis quelques mois. Il précise « Je mets des miroirs à la place des yeux sur les toiles. C’est un travail parallèle que je fais sur le miroir. C’est en fait pour créer un échange entre l’œuvre et la personne qui regarde l’œuvre ».
Alors qu’il est très attendu pour offrir au public, des toiles  esthétiques, dont les couleurs vives ont leur sens, M. Charly d’Almeida  a fait un détour vers la sculpture au cours de cette résidence de création contemporaine. Selon ses propos, ce revirement n’est rien d’autre que  la suite d’un projet entamé depuis 2012. Unissant des armatures, l’artiste emporte dans un univers de visages angoissés, visages en joie, visages en détresse. « Ma spécialité ici, c’est des masques fusionnés. On peut voir deux ou trois visages avec des signes anatomiques différents.  Mais quand ces visages sont fusionnés, ils deviennent un », a fait –t-il savoir. Parlant des œuvres liées à la thématique, Charly donne rendez-vous à tout le monde le 22 mai prochain.

 S’inspirant des nouvelles technologies de l’information et de communication, M. Théodore Dakpogan aborde autrement la thématique ‘’Le capitalisme’’. A l’en croire, tout le monde est  préoccupé par ce virus de la téléphonie mobile. Partout on rencontre des gens, qui sont très occupés soit par les portables, les tablettes, bref,  les nouvelles technologies sans se soucier même de la sécurité de leur santé. « C’est pourquoi, j’ai réalisé cette œuvre, qui a des téléphones sur la tête, parce qu’on pense plus au téléphone. Pour remédier à cette situation, les gens doivent se rappeler qu’ils viennent de quelque part. Ils doivent constamment faire un retour en arrière dans leurs origines ancestrales  d’où l’installation de ‘’Assin’’ », a –t-il justifié.

Par Rodéric Dèdègnonhou

mardi 21 avril 2015

Entretien avec Timothée Grimblat, directeur artistique du complexe culturel, ‘’Le Centre’’ : « … Je veux parler de Charly d’Almeida et Théodore Dakpogan. Le franco-béninois, Niko a rejoint les deux premiers depuis vendredi dernier …»


Timothée Grimblat, Directeur Artistique du Centre

Du 20 avril au 20 mai prochain, le complexe culturel, ‘’Le Centre’’ va accueillir trois (03) plasticiens béninois pour la résidence de création contemporaine. Il s’agit de Charly d’Almeida, Théodore Dakpogan et Niko.  A travers cette initiative, dont le principal but est d’animer ce joyau culturel, le directeur artistique du complexe culturel, ‘’Le Centre’’, M. Timothée Grimblat fait un bilan sommaire sur le fonctionnement du complexe culturel, au lendemain de sa cérémonie inaugurale, sans occulter de dévoiler d’autres projets en cours.

Après la cérémonie inaugurale du centre le 06 février dernier, êtes-vous satisfait des différentes activités qui ont meublé cet acte officiel ?

Timothée Grimblat : « Nous sommes très satisfaits. Parce qu’on a eu beaucoup de monde. Les ambassadeurs de plusieurs pays étrangers accrédités au Bénin sont venus massivement nous soutenir et encourager. Il y a eu même tout le staff de  l’institut français du Bénin. Plusieurs  autorités béninoises, notamment le ministre en charge de la culture sans oublier le maire de la commune d’Abomey-Calavi sont également venus. Nous avons été très sensibles à la mobilisation totale des plasticiens dont la présence effective de Romuald Hazoumè. Il faut dire que nous sommes très satisfaits parce les gens étaient aussi très contents. Cela a pu nous donner une ouverture officielle et maintenant, on existe.»
  
Est-ce que d’autres activités ont été réalisées pour animer le centre depuis la cérémonie inaugurale ?

« Mais depuis la cérémonie inaugurale, on a eu la chance d’accueillir un professeur de l’école des beaux-arts de Dijon. Il a pour nom  François Jeismann. Il est venu organiser les travaux d’un atelier de dessins de modèles vivants au profit de certains artistes du Bénin. Durant les cinq (05) jours des travaux, les participants ont eu le privilège de dessiner le modèle et apprendre sur l’histoire de l’art et les exigences du marché. Hormis cela, on s’est ouvert aux écoles et collèges autour de nous afin d’installer une scène de jeux de société où des élèves viennent tous les jours. Pratiquement, on a au moins 50 visiteurs par jours. Ils viennent s’asseoir pour jouer, des jeux de société. La bibliothèque est ouverte, on a des adhérents.  Ça tourne, ça bouge au centre.»
                    
Après les deux séries de résidence d’artistes au centre, d’autres résidences sont- elles  programmées pour l’année 2015 ?

« On a commencé depuis  hier,  une prochaine résidence d’artistes. Trois artistes plasticiens, dont deux béninois et un franco-béninois sont en résidence de création contemporaine au Centre.  Pour les deux béninois, je veux parler de Charly d’Almeida et Théodore Dakpogan. Le franco-béninois, Niko a rejoint les deux premiers depuis vendredi dernier.  Donc, ils sont au total  trois plasticiens pour cette nouvelle aventure au Centre. Il faut souligner qu’au passage que M. Niko vit à Paris. De concert avec le directeur du centre, M. Dominique Zinkpè, après un mois de travail, ces plasticiens vont exposer leurs œuvres à partir du 22 Mai prochain. » 

Au terme de cette résidence, d’autres activités sont-elles prévues pour animer toujours  le centre ?
« On a beaucoup de projets pour animer le Centre au cours de cette année. On a un projet d’exposition cette Eté, qui n’est pas une résidence mais une exposition collective mais  laquelle, je ne veux pas vous donner pour le moment le nom des artistes. Ensuite, en septembre, on a une autre résidence avec trois artistes avec un vernissage à la fin de la résidence de création. En novembre prochain, même stratégie de résidence avec deux artistes, suivie de l’exposition. On finit l’année à travers l’organisation de la deuxième semaine culturelle qui sera axée sur le théâtre, la projection de film, la soirée artistique et concert.»

Propos recueillis par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’ABP

Festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle: La musique, pour célébrer autrement la femme



(Koffi Aladé fait acquéreurs de parcelles 35 danseurs de sa troupe)



L’espace scénique de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua », sis au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou a abrité dimanche dernier, les manifestations de la 01ère édition du festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle. Occasion également pour le directeur de ladite troupe, M. Koffi Aladé, de faire la remise officielle de trente-cinq (35) conventions de vente de parcelles aux danseurs assidus évoluant dans ce réseau depuis plusieurs années.


 Réunissant plusieurs acteurs du monde culturel béninois, la 01ère édition du festival des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle a marqué plus d’un dimanche dernier dans les locaux de l’espace scénique de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua », sis au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou. Plusieurs troupes et compagnies de danses ont revisité le riche patrimoine immatériel (Danses, chantes et rythmes) du Bénin au cours de leur passage sur scène. Beau et très riche, ce spectacle dédié à la femme intervient pour célébrer la gente féminine mais aussi de valoriser la musique moderne d’inspiration traditionnelle des femmes du Bénin, a fait M. Marcel Zounon, représentant le fonds d’aide à la culture. Scène ouverte aux démonstrations musicales, le festival, selon la présidente, Mme. Epiphanie  Mitonhouanton, est né dans l’extrême urgence pour combler un vide afin d’encourager et de promouvoir les femmes chanteuses. Au-delà des compagnies et troupes de danses, des chanteuses béninoises, telles que : Norberka, Zérina Adjéoda, Princesse Sika et Sèna Joye ont enflammé le public venu massivement soutenir l’initiation.
                             Koffi Aladé fait acquéreurs de parcelles 35 danseurs de sa troupe

« Faire aussi des danseurs béninois propriétaires ».Tel est le but principal, qui a motivé M. Koffi Aladé a acheté un domaine de cinq (05) hectares au quartier ‘’Adjra-Hounvè’’ de Pahou. 

Après le morcellement du terrain suivi d’établissement des papiers administratifs (Signature des conventions de vente), M. Koffi Aladé a jugé très important de faire la remise officielle des parcelles aux danseurs de la troupe de ballets et danses « Les super- Anges Hwendo Nabua ». Ils sont au total 35 danseurs à entrer en possession des terrains en présence des parents, amis, élus locaux et même le maire de la commune de Ouidah, M. Sévérin Adjovi.  Ce dernier a  salué l’initiative de Koffi Aladé et l’encourage à aller dans la réalisation de ses projets.



Par Rodéric DEDEGNONHOU

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...