mardi 21 avril 2015

Atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes : Luc Roche initie douze (12) jeunes musiciens béninois sur les techniques de base du violon


Luc Roche en pleine séance avec les stagiaires béninois

Les locaux du complexe culturel « Le centre » de Lobozounkpa accueillent depuis hier, les travaux d’un atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes. Initié par M. Happy Goudou, directeur d’H&M Communication-Culture, les travaux de cette rencontre sont placés sous la houlette de M. Luc Roche, professeur de musique, résident à Clermont-Ferrand  en France.

Le premier volet du projet « Festival des Artistes Relèves » est désormais entrée dans sa phase active. Et ceci, à travers le démarrage officiel des travaux d’un atelier de renforcement des capacités des jeunes artistes musiciens instrumentistes, dont le principal objectif est d'introduire dans l'univers culturel musical béninois d’autres instruments traditionnels dans la logique de la promotion de la diversité culturelle.  Placé sous le thème « Échanges culturels, transmission des techniques liées aux instruments traditionnels de musique du Centre-France », cet atelier est dirigé par M. Luc Roche, professeur de musique, résident à Clermont-Ferrand  en France. Durant les cinq(05) jours des travaux, les douze (12) stagiaires béninois, venus de plusieurs départements du Bénin, iront à la découverte et à l’appropriation des premières notes musicales de cet instrument traditionnel (Le violon) en Europe. 

 Selon M. Happy Goudou, la finalité de cet atelier de formation  vise à introduire des instruments traditionnels du Bénin au Centre-France dans la Région d'Auvergne. La rencontre avec d'autres cultures est toujours enrichissante quand on sait choisir ce qui est  positif, a-t-il rassuré. Avant la fin de cet atelier vendredi prochain, les stagiaires, à savoir : Ahouitihoun Esaï, Mahame Cornélia, Hounyo Sédrick, Aimé Luc Tognanhou, Fanouvi Gérard, Yedemè Placide, Houedecoutin Oluwacheyi Raphaël, Houédécoutin Oluwafemi Jean Baptiste, Atcho Emmanuel, Hougue Silano Giovani et Orou Amina, feront une restitution des travaux jeudi prochain au complexe culturel le Centre de Logozounkpa. Le projet est appuyé par le ministère chargé de la culture à travers le fonds d’aide à la culture (Fac) et le Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa dirigé par l'artiste plasticien international Dominique Zinkpè. Les partenaires: l'ANCT (l’association nationale cultures et traditions) de Gannat, le festival les Cultures du Monde de Jean Roche, Brice Lanvèdou de  l'association Doguessimi, les associations de journalistes culturels Rejac et Noyau Critique ont contribué également à la concrétisation de cet atelier.
Par Rodéric DEDEGNONHOU

mardi 7 avril 2015

Atelier de formation des jeunes plasticiens sur le thème « La liberté » au café cauris Coquillages de Togbin : « Je vois autour de moi de belles couleurs et de belles formes expressives » se réjouit Charly d’Almeida


Depuis le mercredi dernier, dix jeunes plasticiens participent aux travaux  d’un atelier de formation sur le thème « La liberté » au café cauris Coquillages de Togbin. Initié par M. Charly d’Almeida, de concert avec l’association ‘’Mibo’’, cet atelier connait l’appropriation totale des participants, suite à une descente sur le terrain samedi dernier. 


Ils sont tous à table. Regards tournés vers le formateur, M. Charly d’Almeida, les participants aux travaux  de cet  atelier de formation écoutent religieusement les orientations de leur aîné. D’autres, curieux, posent des questions afin de tirer le maximum de savoirs au cours de la rencontre. La parole est libre au cours de cet échange, qui a connu la visite de trois plasticiens : Marius Dansou, Benjamin Déguénon et Rafiy Okéfolahan. Ces derniers ont aussi enrichi les échanges à travers le partage des expériences avec les stagiaires. Ensuite, place  a été laissée aux travaux pratiques. Chaque participant est appelé à rejoindre son atelier de travail.  M. Charly d’Almeida, dans le concret,  parcourt chaque l’atelier afin d’apporter des orientations par rapport au travail de chacun. 

Parfois, il amène le stagiaire à cerner certains angles dans son travail. Il va même loin en prenant le pinceau pour agir sur le travail du participant. Il aborde ainsi, les difficultés au niveau des couleurs, l’application de la peinture et  la  préparation des toiles. De même, le trio, Marius Dansou, Benjamin Déguénon et Rafiy Okéfolahan, essaye vaille que vaille d’apporter  leur touche dans le travail de certains stagiaires. Des propositions constructives et des recommandations sont entre autres les grandes orientations qui ont meublé les travaux de ce samedi. Selon M. Charly, chaque artiste est libre  dans son atelier et  travaille sur le thème. « Je vois autour de moi de belles couleurs et de belles formes  expressives. On a encore deux ou trois jours, je crois que ça démarre bien, on leur laisse la main libre », a-t-il fait savoir. Concernant l’orientation des œuvres réalisées sur le terrain, le formation précise, qu’il visite chacun dans son atelier et regarde les tableaux. « S’il y a des incohérences, j’apporte de petites idées, je les oriente à se retrouver, à plus donner de l’équilibre au travail, au niveau couleurs et formes et profondeur. » a –t-il justifié.

 Initié par le plasticien béninois M. Charly d’Almeida, via l’association Mibo, cette rencontre intervient pour permettre aux stagiaires de maitriser les nouveaux outils relatifs au métier des arts plastiques, suivant le  concept dénommé «Cénacle expérimental ». Eliane Aïsso, Sébastien Boko, Lionel Yamadjako, Joseph Dama, Achille Adonon, Pierre Ahodoto Mahoussi, Tossou Elon-m, Constantine Gbètoho , Bello Moufy et  Sika  Da Silveira sont les dix (10) stagiaires identifiés pour suivre les travaux  d’un atelier  de formation autour du concept intitulé «Cénacle  expérimental ».  Depuis mercredi dernier, ces stagiaires sont embarqués dans une nouvelle destination pouvant les amener à cerner  les nouvelles orientées liées au développement des arts plastiques. Cadre d’échange, de création et de formation, cette rencontre sera une opportunité pour  M. Charly d’Almeida de donner certains repères indispensables pour la carrière artistique des stagiaires.  Au terme des huit (08) jours de cette rencontre, une journée de portes-ouvertes sera effective afin de permettre au public de  découvrir le travail des jeunes plasticiens le jeudi 09 Avril prochain. Toujours dans le cadre de ce projet porté par l’association Mibo, une exposition est prévue  à l’institut français du Bénin (Ifb) le samedi 11 Avril prochain. 



                             Impressions  de quelques stagiaires et le trio plasticien



Mahoussi « Je remercie beaucoup l’ainé Charly d’Almeida, qui a eu l’idée de nous mobiliser autour de cet atelier. Je vois déjà que c’est une bonne idée. Etant donné que je suis avec des amis, frères artistes comme moi,  je pense que j’ai gagné un de plus par rapport à mon travail. Parce que, c’est vrai  que je fais de la peinture, mais aujourd’hui, j’ai décidé d’explorer d’autres dimensions.  Ce qui me permet de bien m’exprimer, et en plus de parler de ce que je fais. »


Ferreol « C’est un bon atelier que Charly d’Almeida a initié au profit des jeunes plasticiens que nous sommes. Cet atelier nous permet d’échanger et de partager beaucoup de chose entre nous. C’est une initiative qui nous fait grandir dans notre carrière artistique.»



Achille Adonon « C’est une belle initiative entreprise par l’ainé Charly. Elle nous permet en tant qu’artiste de la nouvelle  génération de marcher dans les pas de nos devanciers selon leurs visions, leurs démarches. Cet atelier nous permettra  aussi de gagner un de plus. Parce que, à l’étape que je suis dans ce métier, j’ai acquiert  beaucoup d’expérience auprès de mes collègues. Je prie Dieu de donner longue vie à Charly pour qu’il pérennise cette notre initiative au profit des jeunes plasticiens »



 Boko « C’est super cool ce qu’on fait ici. C’est une opportunité d’expérimenter d’autres choses, ma nouvelle technique de travail, d’approfondir  de voir de nouvelles opinions  là-dessus et de fonctionner comme le thème l’indique liberté. Ici, je suis libre de faire ce que je veux avec beaucoup plus de canalisation et le résultat sera le plus important. Même dans la liberté, il faut savoir se libérer. »

Eliane «  C’est une bonne idée de la part de l’initiateur de ce projet. Réunir des jeunes artistes, n’est pas chose facile mais quand même, il a pu surtout des jeunes. C’est rare  au Bénin de trouver un ainé qui oriente les jeunes dans leur carrière artistique. Mais déjà, les travaux de cet atelier de formation ont bien démarré. Tout ce qu’on a demandé au départ a été libéré. Les critiques, les apports, de Charly et nos collègues sont les bienvenus. C’est même  l’idée au départ. » 



Sika « C’est  de l’émerveillement  ce que nous vivons ici. L’ambiance de travail avec les collègues est très relaxe. Chacun apporte ses idées pour le développement du travail de l’autre. J’aimerais remercier notre ainé qui a eu cette bonne idée  de nous réunir pour des séances d’apprentissage, d’échange, de partage d’expérience. C’est aussi ça, l’expérience de la carrière de toute une vie. C’est une opportunité qui nous donne une longueur d’avance sur l’avenir ».  


Marius Dansou  « Franchement ce que j’ai aimé dans cet atelier,  c’est l’ambiance, l’humilité qu’il y a, comment ça travaille sur place et tout. J’aime bien, le  partage qui se crée pendant cet atelier. Par rapport à notre aîné Charly d’Almeida qui leur donne cette opportunité de s’exprimer, Je pense franchement que c’est une chance pour eux  de s’éclater. C’est ce que je vois sur le terrain. Je vous donne rendez-vous à la restitution. Je suis aussi satisfait du choix des jeunes participant à cet atelier, parce que dans le lot , il y en a que j’accompagne bien , je veux parler de Sébastien Boko, Sika, Ferreol ».


Rafiy « Je tiens à remercier les artistes, et l’organisateur parce qu’en peu de temps, ils ont fait beaucoup de choses. Par rapport à ce que j’ai vu, il y a beaucoup de volontés et d’avancées. Ils sont à l’écoute de tout ce qui passe. Discutez avec eux, c’est un avantage. La résidence  étant en cours, les jeunes en peu de temps ont pu réaliser de belles choses même s’il y a des choses à corriger. C’est une très bonne expérience, c’est à eux de conforter et de retrouver pour équilibrer les connaissances »


Benjamin Déguénon « C’est une très bonne chose. Le Bénin ne disposant pas une école des beaux-arts, donc c’est par ces initiatives qu’on peut développer beaucoup de choses en matière des arts plastiques au Bénin. C’est une initiative qu’il faut encourager et  féliciter de manière sincère parce qu’il y a des aînés qui pensent aux jeunes. Je veux parler de Charly, qui a mobilisé ces jeunes afin d’échanger et de partager des expériences.  C’est un plaisir de voir ces jeunes qui travaillent en harmonie, qui n’hésitent pas à intervenir sur le travail de l’autre, qui n’hésitent pas non plus à proposer  des choses sur la toile des autres. Je ne dirai pas que nous, nous n’avons pas cette chance, mais ce n’était pas assez pointu. »
Par Rodéric DEDEGNONHOU




Séance lecture à la bibliothèque Mava : « Je peins des personnages qui suscitent des questionnements et débats » dixit Makef


Makef
La bibliothèque du musée de l’art et de la vie active (Mava), sise derrière l’école primaire publique centre de Fidjrossè, a abrité le 28 mars dernier, la traditionnelle séance de lecture mensuelle autour des œuvres du peintre béninois, Fulbert  Makoutodé 
Enagnon  alias Makef.  A travers cette séance, le public massivement venu, a pu découvrir autrement le talent extraordinaire  de cet artiste via ses œuvres.

L’une des caractéristiques majeures du travail de Makef est sans doute le changement constant. Chaque toile semble différente et pourtant on y retrouve les personnages ayant des traits identiques. Makef met au cœur de son travail « L’être Humain ». Privilégiant davantage, une attitude émotionnelle que rationnelle, ces différentes toiles évoquent les désirs de nature différente qu’il traite à travers  une sélection personnelle de langages. « Je peins des personnages qui suscitent des questionnements et débats » a fait savoir Makef. 
 Mais, au cœur de ces personnages, figurent des images ayant des formes, carrée, rectangulaire, circulaire, bref des formes de figures géométriques, qui selon Makef, constituent des portes  d’entrée pour explorer la profondeur humaine.  Développant une parenté entre les personnages et les images, il faut  noter que ces images deviennent des mots (ou des codes). Très proche de l’expressionnisme dans une tendance des cubistes (A travers des déformations parfois comique et étrange des personnages), la peinture de Makef traduit un  malaise interne perpétuellement en attente de devenir catastrophe externe. A partir de matériaux  tels que : Craignons, papiers, tissus blanc, colle, couleurs, châssis, l’huile ou l’acrylique, Makef emprunte des vécues quotidiennes en mettant un accent particulier sur l’HOMME. Il exprime à la fois une menace latente et une réalité désastreuse, une sensation d’inachevé et irrésolu qui évoquent une vision apocalypse.                                              
                                                         BREVE BIOGRAPHIE
Pur produit du peintre Magou, Fulbert  Makoutodé Enagnon  alias Makef est né à Cotonou, dans le département de l’Atlantique –Littoral. Comme la plupart des enfants de sa génération, il a commencé le cours primaire jusqu’à l’obtention du certificat d’étude primaire. Mais, au cours de ce cursus académique, il est  fasciné par l’art de dessiner. Reproduire les croquis et les différents schémas de ses éducateurs à l’époque était une préoccupation majeure pour  lui. Même au cours secondaire, où il a eu la chance d’affranchir le niveau de  la classe de Terminale, cette évanescence du réel n’a pas estompé. Au contraire, elle a pris une grande place dans la vie de ce jeune artiste. La rencontre avec le peintre Magou a basculé les choses. Dessiner  et peindre deviennent une passion inéluctable pour Makef. Par le biais de Magou, il a rencontré le français ZENNER, un peintre,  qui l’a également 
façonné.  A la croisée  des chemins, Makef, peintre autodidacte, a su renforcer ses capacités dans le
 domaine, à travers des  recherches  suivant  ses  états  d’âme, des formations et des stages. Tout ce
 cheminement a bâti son parcours artistique où il a désormais une écriture particulière dans le 
 domaine des arts plastiques. Des couronnements au prix du sacrifice, d’engagement, de la passion, de la persévérance,  et d’abnégation ont jalonné au fil des années sa carrière artistique. Entre autres consécrations, on peut citer : Le 01er prix du concours de  photographie, option anciennes photographies à l’institut français du Bénin en 2001, le 02ème prix d’Eveil Plastique organisé par ONG OSACE Bénin en 1998, le prix d’encouragement Art Béninois Contemporain (COE Barzio  Italie) en 1995 et enfin, le prix  d’encouragement Révélation (Ministère de la culture) en 1994. Plusieurs expositions individuelles et collectives ont été réalisées par Markef, au Bénin et dans la sous-région et même en hors du continent africain, sans occulter des ateliers de résidence. Plusieurs pays de l’Afrique  et d’Europe ont eu le privilège d’abriter des expositions de cet artiste en création permanente.
Par RODERIC DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE (ABP)

dimanche 29 mars 2015

Atelier de formation de jeunes artistes plasticiens : 09 stagiaires dans les méandres du « Cénacle expérimental »


Pierre Ahodoto Mahoussi, l'un des stagiaires
Du 01er au 08 Avril prochain, neuf (09) jeunes plasticiens, stagiaires, vont suivre les travaux d’un atelier de formation sur le thème « La liberté » au café cauris Coquillages de Togbin. Initié par le plasticien béninois M. Charly d’Almeida, via l’association Mibo, cette rencontre intervient pour permettre aux stagiaires de maitriser les nouveaux outils relatifs au métier des arts plastiques, suivant le  concept dénommé «Cénacle expérimental ».


Eliane Aïsso, Sébastien Boko, Lionel Yamadjako, Joseph Dama, Achille Adonon, Pierre Ahodoto Mahoussi, Tossou Elon-m, Constantine Gbètoho et  Sika  Da Silveira sont les neuf (09) stagiaires identifiés pour suivre les travaux  d’un atelier  de formation autour du concept intitulé «Cénacle  expérimental ».Durant  huit (08) jours, ces stagiaires seront embarqués dans une nouvelle destination pouvant les amener à cerner  les nouvelles orientées liées au développement des arts plastiques. Cadre d’échange, de création et de formation, cette rencontre sera une opportunité pour  M. Charly d’Almeida de donner certains repères indispensables pour la carrière artistique des stagiaires. Au terme des huit (08) jours de cette rencontre, une journée de portes-ouvertes sera effective afin de permettre au public de  découvrir le travail des jeunes plasticiens le jeudi 09 Avril prochain.  Toujours dans le cadre de ce projet porté par l’association Mibo, une exposition est prévue  à l’institut français du Bénin (Ifb) le samedi 11 Avril prochain.  

mardi 17 mars 2015

Organisation du « Miaba » lors de la fête de Nonvitcha édition2015 : « Prosper Ladislas Agbési parraine l’évènement », selon Georges Agbazahou



Prosper Ladislas Agbési
« Le Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Miaba) édition 2015 aura lieu lors des manifestations de la fête de Nonvitcha sous le parrainage total de M. Prosper Ladislas Agbési », a confié M. Georges Agbazahou, Conseiller de la diaspora béninoise en Finlande, lors d’une conservation téléphonique depuis la Finlande, ce mardi.
  
Dans la perspective de promouvoir la culture béninoise et la porter toujours plus haut sur la scène internationale, le président de l’Association Contes et   Légendes d’Afrique  Noire (CLAN) ,M. Georges Agbazahou a initié, depuis 2010,  le projet dénommé « Marché International des Arts du Bénin et d’Afrique »,(MIABA). Plateforme d’activités culturelles, le Miaba a pour but  d’éveiller et de dynamiser la culture des marionnettes au Bénin pour un  épanouissement des artistes et autres jeunes talentueux  du monde  et du Bénin en particulier. A en croire M. Georges Agbazahou, ce marché objective promouvoir la culture artistique du Bénin et de l’Afrique et renforcer surtout  la contribution du Bénin dans le partenariat culturel, régional et international.                                                             
Georges AgbazahouA
Il se veut également former les jeunes dans les domaines de la teinture et du Batik, amener les jeunes à se prendre en charge à travers des créations artistiques dans le but de contribuer à la création d’emplois au niveau local et national, montrer l’importance des arts dans le développement local, promouvoir le marché des arts sur le plan local sans occulter d’offrir des opportunités culturelles aux meilleurs jeunes  sur le plan national et international. L’édition 2015 de cet évènement hautement culturel aura lieu lors des manifestations de la fête de Nonvitcha à Grand-Popo sous le haut parrainage de  M. Prosper Ladislas Agbési,  Président Business Panafrican Forum, Membre du Conseil d'Admin Bank ABSA et Président LASH GROUP. A travers ce parrainage, M. Prosper Ladislas Agbési peut –être fier d’avoir le soutien sans faille des membres de l’association Clan pour d’autres projets ambitieux. Il s’agit là, d’un partenariat à long terme entre le Président Business Panafrican Forum et l’association Clan dans plusieurs domaines à savoir : l’éducation, le sport,  la culture, la promotion des jeunes entrepreneurs et la défense des droits des femmes.
                                                       Au cœur du projet Miaba !!!

Ce projet comporte  deux activités majeures. La première activité est relative  à l’organisation d’un atelier de formation sur le Batik. Elle consistera à apprendre aux participants ciblés, comment, donner de la valeur aux tissus africains, les Tee-shirt, rideaux et  pantalons à partir des couleurs préparées. Il s’agira également de les outiller à partir de l’environnement culturel pour réaliser des décorations artistiques. Il faut noter que cette formation, vise préparer les participants à prendre part efficacement  aux activités du MIABA. La ville de Natitingou est retenue comme l’épicentre de la rencontre. Après deux semaines de formation théorique et pratique, les participants feront une exposition de restitution dont le vernissage sera l’occasion  de remise d’attestations et de félicitations en présence des autorités locales et partenaires.

La deuxième est liée aux festivités du Marché International des Arts du Bénin et d’Afrique (MIABA). Elle aura lieu à Grand-Popo en marge des activités de la fête des « Nonvitcha ».  Elle permettra aux lauréats issus de la formation de Natitingou de confronter les expériences  avec les autres à travers des activités telles que : Exposition d’arts, concerts de la danse africaine traditionnelle, atelier, spectacles de la danse, marionnette et échasse et enfin le sport. Il s’agira concrètement de propulser ces lauréats au-devant de la scène culturelle et artistique  au niveau national et international. Cet évènement mobilisera des artistes de tous ordres : Plasticiens, musiciens, chanteurs, artisans, percussionnistes et danseurs venant  des pays tels que : Togo, Mali, Burkina-Faso, la Finlande et le  Bénin. Ainsi, le brassage artistique et culturel, tant souhaité  sera renforcé et permettra au MIABA de tisser des liens de coopération culturelles entre les représentants de chaque pays invité. Une visite touristique mettra un terme à cette rencontre de cinq jours d’intenses manifestations culturelles. A noter que  le MIABA sera officiellement lancé deux jours avant la fête de Nonvitcha et déroulera ses activités pendant sept (07) jours.

Par Rodéric DEDEGNONHOU

dimanche 25 janvier 2015

01ère édition du Festival de danse folklorique de Grand-Popo : Pari gagné pour toute l’équipe de Gildas Houéssou

Gildas Houéssou en pleine démonstration musicale
« Celui qui planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutile ». Ce proverbe indien est en parfaite symbiose avec l’ingénieuse idée du tandem Eric Afagnibo- Gildas Houéssou. Ces dignes fils de la commune de Grand-Popo viennent de poser un acte, qui restera gravé dans la mémoire des populations de cette localité. Il s’agit du Festival de danse folklorique de Grand-Popo, dont les manifestations socioculturelles sont désormais conjuguées au passé depuis le 09 Janvier 2015.
Citée parmi l’une des meilleures communes par excellence en matière du tourisme au Bénin, Grand-Popo doit aussi sa réputation culturelle à cause de l’organisation de la fête de Nonvitcha. Cette fête mobilise chaque année des milliers de fils et filles de la localité autour des questions de développement, des échanges culturels, des scènes de valorisation musicale et danses folkloriques. Au fil des années, ce rendez-vous est devenu incontournable dans la commune de Grand-Popo par la pérennité et l’envergure internationale, puisqu’elle enregistre des touristes venus de divers horizons. Au lendemain de la fête de Nonvitcha, les populations de la commune de Grand-Popo et environs doivent encore attendre douze mois avant de revivre le même évènement culturel. Et c’est pour combler justement ce vide que le tandem Eric Afagnibo- Gildas Houéssou a initié le projet du festival de danse folklorique de Grand-Popo. Il s’agit concrètement pour les porteurs de ce projet de « Faire revivre aux populations de la commune de Grand-Popo et environs, la culture béninoise en général et celle des xwla en particulier ». C’est ainsi qu’avec la complicité du député Benjamin Ablo et certains partenaires, ce festival a désormais pris corps dans la ville de Grand-Popo. Les manifestations socioculturelles de la 01ère édition du Festival de danse folklorique (Fesdanf) ont eu lieu du 08 au 09 Janvier 2015. A l’entame des manifestations, la journée du 08 Janvier 2015 a permis au comité d’organisation d’annoncer les couleurs du festival à travers un géant carnaval, avec la participation active des militaires de la base navale de Grand-Popo.
Le Carnaval des festivaliers
Serrés les uns à côté des autres et très fougueuse par l’ambiance conviviale dans laquelle se déroule le carnaval, les festivaliers, estimés environ à mille(1.000) personnes, composés des militaires de la base navale de Grand-Popo et la population de Grand-Popo, ont déambulé dans les rues de cette cité touristique. A travers cette mobilisation gigantesque, les caravaniers plantent ainsi le décor des manifestations socioculturelles de la 01ère édition du Festival de danse folklorique (Fesdanf) de Grand-Popo, mais aussi de marquer la journée internationale de la tortue marine avec les militaires de la base navale en vue de dire « halte » à ceux qui massacrent cette espèce. Démarré au carrefour de la commune de Grand-Popo, le carnaval a connu le point de ralliement dans les locaux de la municipalité de ladite commune, avec des doléances relatives au soutien de l’autorité communale aux prochaines éditions du Festival de danse folklorique (Fesdanf) de Grand-Popo.
Groupe Folklorique de Zogbédji
Après cette étape, place a été laissée au concours de danses folkloriques. Le groupe de danse « Le ventilateur de Zogbédji » était face à son homologue de danse folklorique « Fraternité ». Durant plus de deux heures d’horloge, les groupes, à travers, les leaders vocaux, danseurs et les chœurs ont fait voyager les spectateurs au tréfonds des différentes facettes des sonorités et rythmes du terroir xwla. Riche et beauté, le spectacle de danse folklorique montre la nature de ce projet qui mérite l’accompagnement tout le monde. En effet, les membres du jury ont désigné le groupe de danse « Le ventilateur de Zogbédji », comme le meilleur groupe de la compétition. Le groupe a remporté ainsi un trophée suivi d’une bourse de réalisation d’un album audiovisuel au terme de la compétition. Très satisfait de résultat concret, qui vient ainsi impacter ce groupe, M. Bertrand Gbogbanou, membre du comité d’organisation du Fesdanf, confie, « notre leitmotiv est de promouvoir et valoriser la culture via la danse et les rythmes en voie de disparition tels que : Adjogbo, Azanglo, Bloukou, Akpoka et Kika. Cette ambition est en voie d’être concrétisée avec ce que nous venons d’assister »
                                     Vendredi 09Janvier 2015 : Journée de grands défis
 Les festivités se sont poursuivies dans la matinée du vendredi 09Janvier 2015 avec un atelier de danse à la villa Karo, sous la houlette de Gildas Houéssou. Réunissant certains festivaliers et Finlandais, cet atelier de formation a permis au formateur, Gildas Houéssou, de partager les notions élémentaires de la danse (Mouvements du corps, l’harmonie gestuelle, mouvements collectifs ou individuels) aux participants. S’inspirant du patrimoine culturel du Bénin, notamment dans le répertoire des danses, Gildas Houéssou a su renforcer la capacité des participants. 
Atelier de Danse

Le plat de résistance de ce festival a été consacré au géant concert live au complexe sportif de Grand-Popo dans la soirée du vendredi 09 Janvier 2015. Populations de Grand-Popo sont venues massivement soutenir les artistes chanteurs ciblés pour ce concert live. Deux groupes de danse folklorique ont enlevé le rideau lors du concert. Avec gongs, tam-tams et percussions les deux groupes ont tour à tour exploré pour le bonheur des spectateurs, plusieurs rythmes du grand –région xwla. Ensuite les chanteurs Marion Akpo et Avoma Black ont enflammé la partie via leur intervention en playback. Le clou de ce géant a été enfoncé par Gildas Houéssou, chanteur béninois résident en Finlande. Surnommé « Grand-Popo Vi », Gildas Houéssou, cet accroc du reggae a exulté les spectateurs dès son entrée sur scène. L’orchestre qui l’accompagne a su mettre les petits plats dans les grands pour combler l’attente des spectateurs. Gildas Houéssou, une silhouette géante aux longues dreadlocks sur scène, a fait des pas contrôlés et une bonne occupation scénique sidérant ainsi le public. 
Avoma Black au milieu
Le fils du terroir a repris des morceaux de son album, tout en invitant sur scène le public à danser le titre « Vi massé tonou». Dans une ambiance très électrique, les spectateurs sont rentrés à la maison avec pleine de satisfaction. Ils l’ont fait savoir au terme du concert par l’entremise des impressions. Certains ont dédié un satisfecit au comité d’organisation du festival et encouragent Gildas Houésou et son staff à réitérer chaque année ce rendez-vous. Après avoir félicité tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement, le représentant du parrain, M. Innocent Agbassou a reconnu que ce festival intervient effectivement pour revisiter les danses traditionnelles en déperdition dans la région xwla. Il a rassuré le comité d’organisation sur l’appui constant du député Benjamin Ablo. Faisant un bilan à mi-parcours, le comité d’organisation, malgré les difficultés financières rencontrées au cours de cette aventure, est déterminé à poursuivre le festival avec plus de professionnalisme.
 Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l'Agence Bénin Presse

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...