mercredi 1 octobre 2014

Discographie béninoise : Le single « Mànàn Salélé » de Frankosun officiellement présenté


Présentation du Single aux Journalistes
Membre très actif du groupe musical « Afrodisia band », Franck Oladélé Arnaud Koumolou  alias Frankosun, béninois résident en Finlande, a officiellement présenté aux hommes des médias le 01er single d’un nouvel album «Gbèmin-Siyin » de huit (08) titres. C’était hier mardi, sous la paillote de l’institut français du Bénin (Ifb).



Le répertoire culturel béninois dans le domaine de la musique vient une nouvelle de s’enrichir. Et ceci, à travers la présentation officiel du premier single intitulé « Mànàn Salélé », extrait du premier opus du jeune chanteur béninois, Franck Oladélé Arnaud Koumolou  alias Frankosun. Avec dextérité et maturité de ce dernier, ce single vient de le propulser au-devant de la scène internationale. A l’écoute, ce signe  émouvant laisse pantois tous les mélomanes, parce qu’ils se retrouvent parfaitement dans le message véhiculé par Frankosun. Rien n’est abordé au hasard sur ce single, l’harmonie des instruments impeccable, le chœur intervenu à des moments précis, le rythme frissonnant entre la musique moderne et celle traditionnelle, la voix de l’artiste facilement à dissocier de la mélodie. Pour l’artiste, le single intervient pour encourager non seulement ceux qui vivent dans le désespoir mais aussi interpeller chaque personne à relever les défis au quotidien. « Nous ne sommes pas venus dans ce monde pour errer mais au contraire, avec l’impulsion de Dieu, nous devons  avancer dans notre mission quotidienne », a –t-il précisé. Il faut souligner qu’à travers ce single, Frankosun fait déjà la fierté du Bénin au-delà des frontières, puisqu’il ne s’arrête pas en si bon chemin. Il va loin en explorant d’autres sonorités sur l’opus « Gbèmin Siyin » à savoir : La world music, raggea et salsa. Cet opus de huit titres sera lancé au Bénin en 2015, mais avant, des concerts live sont prévus en Finlande dans le but d’amorcer la promotion et la diffusion du travail abattu par ce jeune en complicité avec le groupe « Afrodisia band ».

Frankosun
  Qui est  Franck Oladélé Arnaud Koumolou  alias  Frankosun ?
  
Issu de M. Emmanuel Koumolou et de Mme. Clémence Bankolé,  Franck Oladélé Arnaud Koumolou  est originaire de la commune d’Ifangni, dans  le département de l’Ouémé-Plateau. Né le 11 Février 1983, Franck  a fait ses études primaires à l’école primaire publique de Sègbèya de Cotonou. Après l’obtention du certificat d’Etude primaire (CEP), il a poursuivi ses études secondaires au Lycée Technique d’enseignement Familial  et Social.   Dans le but de s’affirmer dans la société, où le travail détermine  la première valeur  de l’Homme, Franck a choisi de se faire former en Hôtellerie dans ce lycée. Dans ce métier pluridimensionnel, il a la maîtrise de la restauration, la cuisine et le tourisme. Il a exercé ce métier dans plusieurs complexes hôteliers du Bénin tels que : PALACE BENIN et Auberge Grand Popo. Il continue de travailler dans une société de gestion, hôtelière en Finlande sans oublier de mentionner qu’il suit des cours de renforcement des capacités dans le domaine. Face à certaines péripéties de la vie, Franck a su très tôt prendre son destin en main devant cette ambition de chanter. « Que faire pour Porter un autre regard sur les vécus quotidiens  des hommes et des femmes ? Comment  vivre leurs joies, tristesses, souffrances. Que faire pour transcender tout ce qui se passe autour de nous afin de donner  un grand espoir aux uns et autres ». Telles sont entre les interrogations qui viennent à l’esprit de Franck. Il pense qu’il peut trouver de solutions à ces questionnements par la musique. C’est ainsi, qu’il est parti en Finlande en 2011 pour jouer dans plusieurs  groupes musicaux tels que : world music system, Vaudou land Band, Obi Phrase and The Cross Culture band….etc . Au cours des concerts, Franck   appuie ces groupes précités en qualité d’accompagnateur vocal et joueur de Djembé (tam-tam) solo. Au regard de ce parcours, Frank a décidé de former aussi un groupe musical en complicité avec un autre groupe dénommé « Afrodisia Band ». Ce dernier est composé de 10 personnes à savoir : De Pianiste, batteurs, guitariste basiste, guitariste soliste, joueur de Djembé, joueur de Congas, trompettistes, choriste, joueur  clarinette et un leader vocal. Ce mariage a permis  d’organiser deux  concerts. Le premier à l’occasion de la fête de l’indépendance de la sierra-Léone  en Finlande  et le second concert dans un studio de répétition live offert aux amis pour la découverte de la bande.

  

                
Frankosun et le groupe Afrodisia Band »
Dans la Coulisse de  la réalisation  de  l’album  « Gbèmin-Siyin ».

« Mes expériences personnelles m’ont confirmé que rien  n’est facile dans ce monde  sans l’effort individuel. Il faut se donner corps et âme avant  d’atteindre les objectifs fixés. Mon début de carrière musicale  n’a été autre que celui d’un rôle de vocaliste et accompagnateur en Djembé dans les différents groupes de musique en Finlande. Ce qui m’a permis de vivre la réalité de la vie d’artiste et aussi d’approfondir ma connaissance dans la musique », a déclaré l’artiste. C’était en  Juin 2013, qu’il est rentré au Bénin pour le pré-enregistrement des titres de cet album. Sous la houlette de Georges Agbazahou, Adjadohoun Létamine, El Gré et autres musiciens, il est parvenu à réaliser le pré enregistrement des morceaux. Ensuite, il est reparti en Finlande avec  le produit où il a eu la chance de rencontrer  Mikäel Siljanen et les autres membres du groupe  Afrodisia band. Les séances de répétitions se sont enchainées. Ensemble, ils ont commencé par travailler  pour la perfection et l’authenticité du style et la musique à proposer au public. Après quelques mois, il est revenu  au bercail  pour l’enregistrement final de l’opus. L’enregistrement a eu lieu au studio Herman Ray à Cotonou en Juillet 2014. Cet album de Huit titres  est entièrement bouclé. Des rythmes tels que afrobeat, raggea , salsa mélange de la musique moderne d’inspiration traditionnelle ont été exécutés. Parlant des thématiques, il a  chanté l’Espoir, la paix, l’amour, hommage aux personnes handicapées, la solidarité, halte au racisme………… Un single « Man Nan Sa Lélé » est prêt déjà. Sans producteur ni manager, Frankosun est seul pour les différentes charges financières liées à la réalisation de cet opus. Vivement que des personnes de la bonne volonté l’accompagnent le génie de jeune chanteur.

mardi 26 août 2014

Atelier de formation sur les notions élémentaires de la danse contemporaine et la création de danse: « …Le niveau des stagiaires n’est pas vraiment un handicap… », dixit M. Salia Sanou



Salia Sanou

Une vingtaine de jeunes danseurs, issus de diverses troupes et compagnies de danses du Bénin suivent depuis hier, les travaux d’un atelier de formation sur les notions élémentaires de la danse contemporaine et la création de danse au siège du Fithèb. Cette formation, qui vient annoncer les couleurs de la Rencontre de marche internationale de la danse (Maida) édition 2014 est dirigée par M. Salia Sanou, danseur, chorégraphe burkinabè de renommée internationale.

Ils sont environ une vingtaine de jeunes danseurs à suivre religieusement les pédagogies liées à la création de danse contemporaine du formateur burkinabè M. Salia Sanou. Dans salle « Théodore Béhanzin » du festival international de théâtre du Bénin (Fithèb), les danseurs stagiaires font des exercices individuels et collectifs, dans la perspective d’acquérir de nouvelles connaissances en matière de la danse contemporaine et la création de danse. Des mouvements du corps (Membres inférieurs et supérieurs) et  gesticulations (en arrière et avant) dans un élan harmonisé alimentent aussi le bien-fondé de cette rencontre.   Selon M. Salia Sanou, au cours de et atelier de  formation de 10 jours, la technique de danse, le travail de recherches et d’improvisations et enfin le travail d’écriture chorégraphique constituent entre autres les notions élémentaires qui seront abordées.

 « Il s’agira également pour nous aboutir enfin à un résumé, à un travail de recherche et d’élaboration d’une œuvre chorégraphique », a –t-il poursuivi. Regroupant des danseurs professionnels et débutants, cet atelier de formation, selon chorégraphe burkinabè, est la bienvenue pour échanger et partager des expériences. « Je pense que c’est intéressant d’avoir plusieurs niveaux de jeunes gens dans un travail comme ce que je propose. Le niveau n’est pas vraiment un handicap. C’est la volonté d’être là physiquement et de  s’impliquer. C’est déjà un pas, de constater l’existence d’une énergie débordante des participants » a renchéri M. Salia Sanou. A noter que cet atelier vient annoncer les couleurs de la  rencontre de marche internationale de la danse (Maida) édition 2014. Cet évènement, coordonné par le danseur et chorégraphe béninois, M. Richard Adossou sera officiellement lancé le 28 août prochain au siège du Fithèb. Plusieurs activités telles que : Conférence-débat, visite touristique, stage de danses en faveur des enfants de la rue, un spectacle de danse restituant les acquis issus de l’atelier de formation et une grande scène ouverte à la danse des acteurs venus des pays du  Togo, France, Italie Nigéria, Burkina-Faso et Bénin.
Par Rodéric Dèdègnonhou

vendredi 15 août 2014

Collection des œuvres d’arts : Adrien Houngbédji, un exemple à suivre au Bénin




Adrien Houngbédji et D.Zinkpè
 Grand-homme  politique au Bénin, M. Adrien Houngbédji, leader charismatique du Parti du renouveau démocratique (Prd) s’intéresse également depuis quelques années à la collection des œuvres des plasticiens béninois. M. Dominique Zinpkè, plasticien béninois de renommée internationale a reconnu  cette facette de l’homme, au cours d’une rencontre effective  ce mercredi.



Le marché de l’art  béninois connaît depuis quelques moments, une révolution à travers l’exploration des œuvres de qualité qu’impriment les plasticiens béninois de la nouvelle génération. Plusieurs personnalités socio-politiques du Bénin, selon M. Dominique Zinpkè,   notamment M. Adrien Houngbédji,  président Parti du renouveau démocratique (Prd)  reconnait la valeur du travail de ces plasticiens en collectionnant leurs œuvres. Après avoir accordé une grande importance aux œuvres des plasticiens tels que : Romuald Hazoumè, Ludovic Fadairo, Gérard Quenum et Francis Tchiakpè, c’est M. Dominique Zinpkè qui fait actuellement bonne figure auprès de M. Adrien Houngbédji. Le  leader charismatique du Prd, raffiné au niveau du goût, dans une certaine discrétion visite  parfois en personne des galeries d’arts  voire l’atelier de M. Dominique Zinpkè afin d’opérer le choix des œuvres.  Pour M. Dominique Zinpkè,  cet homme politique aime ce que font les plasticiens béninois à travers les choix artistiques qu’il expose à son domicile. « M. Adrien Houngbédji est un exemple à suivre » a –t-il estimé avant de préciser qu’il avait l’habitude de collectionner les œuvres d’arts des plasticiens.

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’ABP

vendredi 25 juillet 2014

Rencontre avec la plasticienne béninoise Edwige Aplogan: « J’ai pris justement comme matière le plexiglas pour faire un Lègba lumineux, transparent, pas un Lègba qui fait douter.. » dixit Edwige Aplogan



Edwige Aplogan
Même si ses œuvres ont considérablement évolué, ces quinze (15) dernières années, cela m’en demeure pas moins vrai  que, la plasticienne béninoise, Edwige Aplogan se démarque aujourd’hui de ses pairs nationaux. Et ceci, à travers l’utilisation d’une nouvelle matière, qui vient révolutionner son art. Il s’agit du Plexiglas. Cette matière en plastique est soigneusement sculptée par l’artiste en vue de donner parfois naissance à des entités dont l’essence est identifiable dans la culture béninoise : Des Totems (Le Lègba).



Vit et travaille à Paris, Edwige Aplogan est l’une des rares perles, qui fait la  fierté du Bénin sur le plan international dans le domaine des arts plastiques. Juriste de formation, Edwige Aplogan, malgré le poids de l’âge (très proche de la soixantaine) et une morphologie frêle, dégage au quotidien une énergie débordante pour surprendre, questionner et parfois laisser pantois le monde face à son art. C’est ainsi qu’elle a uni des matériels tels que : fils électriques, fils de fer et le Plexiglas pour présenter un « Bénin-Futuriste » en 2009 lors du projet « Bénin 2059 » de la fondation Zinsou.


 
Le Lègba

Curieusement, la plasticienne est allée un plus en arrière pour chercher l’essence même de la culture béninoise. Elle pense c’est le vodoun. «  L’essence du vodoun est même le Lègba. La représentation de Lègba est à  la fois personnage, dieu, à la fois médiateur entre le prêtre, le vodounon,  et la divinité » a-t-elle confié. Elle soutient que le Lègba est le messager, le protecteur, le défenseur. « J’ai pris ce totem, comme symbole du futur. Cette symbolisation du futur m’a emmené à étudier un peu plus cette religion qu’en fait je ne connaissais pas  et je me suis aperçue  que c’était une réelle culture » a-t-elle expliqué. Elle estime, qu’il y a tout dans le vodoun entre tout ce qui est : connaissance médicinale, connaissance de la nature et connaissance des astres. « C’est vraiment impressionnant et une culture extrêmement riche » a reconnu la plasticienne. « Il y a d’autres qui ont pensé que le Lègba est sinistre, etc…….. J’ai pris justement comme matière le plexiglas pour faire un Lègba lumineux, transparent, pas un Lègba qui fait douter, qui te fait peur ». Cette façon de représenter le Lègba emporte la plasticienne dans un univers de nouvelles tendances : L’art utopie. Il s’agit en réalité d’aller plus loin dans sa création. A noter qu’Edwige Aplogan est attendue ce samedi 26 Juillet 2014 à la bibliothèque du musée d’art et de la vie active (Mava) pour une séance de lecture. Elle sera face aux acteurs culturels, notamment les jeunes plasticiens béninois pour  des échanges relatifs au perfectionnement de leurs créations.


Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE  

dimanche 6 avril 2014

Exposition d’arts contemporains à Grand Popo : « Les devinettes » : Une exposition à trois visages


Œuvre: La Terre

Jeune plasticien de la nouvelle génération émergente, Victor Amoussou mouvemente depuis samedi dernier,  le monde culturel béninois, notamment dans le répertoire des arts plastiques. Et ceci, à travers une exposition dénommée « Devinettes » à la  galerie « Arts Imaginaires » sis à  Grand-Popo, dont le vernissage a eu lieu le même jour en présence de plusieurs invités.


« La terre, l’horizon et enfin devinettes » sont les trois thématiques saignantes, dimensionnant cette exposition individuelle. L’expression des masques (Matière : Casserole et marmites) est la base uniforme des trois installations réalisées par le jeune plasticien Victor Amoussou. Unissant des matériels de récupérations tels que : Casseroles et marmites (en grande partie), ficelles, bois,  cornes de bœufs,  bois, fil de fer, pointes, des tissus en teintures, queue de cheval et épines, Victor Amoussou emporte dans un univers de perpétuels questionnements où les masques s’expriment selon des contextes. Dans ses œuvres, l’artiste emprunte les vicissitudes de la vie tout en donnant une force superficielle à la spiritualité mais aussi enfonce dans le labyrinthe des contes, devinettes et proverbes de l’Afrique. Victor Amoussou arrive à se  particulariser dans le monde des arts plastiques via la symbiose de rendre universel son travail dont la source d’inspiration provient de sa culture. 

Œuvre: Horizon

 

Au terme du vernissage de cette exposition dénommée « Les devinettes » a détaillé que cette exposition intervient pour attirer l’attention de tout le monde sur l’importance des devinettes.  Parce que, précise-t-il, les devinettes sont en voie de disparition dans le vécu quotidien des africains. L’idée selon lui, est de mettre en jeu les devinettes et ses dérivées dans le contemporain afin de partager ce langage universel. Il faut noter que l’artiste, à travers cette exposition se veut réintégrer les devinettes et ses dérivées dans l’art contemporain. En effet, l’installation « Terre » montre des visages humains (masques réalisés à base des Casseroles et marmites) dont chacun d’entre eux  porte un message particulier. Les uns accrochés aux murs et les autres sur le sable, les masques, malgré le parcours différent des casseroles vivent dans l’unité. A en croire Victor Amoussou, l’unité est le socle de développement de toute nation qui se veut prospère. 

 

Parlant de l’horizon, l’artiste installe des génies ou esprits vivant en communion  à la quête de la connaissance. Ces personnages (Les grands esprits : Mandela, Sankara, Kruma etc) rivent les yeux sur un avenir meilleur pour l’actuelle génération  dont la vie est influencée par le désespoir. C’est aussi une question d’humilité que cet artiste pointe du doigt tout en exhortant les uns et les autres à s’ouvrir quelque soit le degré de personnage qu’on porte.  Cette exposition est ouverte aux publics de la ville de Grand-Popo et d’ailleurs jusqu’au 08 Mars prochain. Elle est réalisée grâce à la participation active de Leea Pienimaki-Amoussou.

 

Par Rodéric Dèdègnonhou,  Journaliste à l’ABP

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...