mercredi 30 septembre 2009

Entretien avec Razak Babatoundé, président de l'association des jeunes pour le developpemnt et l'entraide :Ce festival est ouvert à tous les artistes

« Se mettre au service du développement de son environnement ». Tel est le leitmotiv du jeune Razak Babatoundé, président de l’association des jeunes pour le développement et l’entraide. Il concrétise cette vision à travers les diverses actions qu’il entreprenne. Razak Babatoundé parle ici du festival ‘’Show dans la rue’’. Entretien. Nokoué « Bonjour Razak Babatoundé » Razak Babatoundé « Bonjour monsieur le journaliste. » Après la journée de salubrité et le tournoi de football des jeunes de cococodji, vous voulez organiser la 02ème édition du festival ‘’Show dans la rue’’. Faites nous la présentation de cette initiative. « Tout d’abord, je vous remercie pour tout ce vous faites pour la culture béninoise. Je m’en vais vous dire que l’arrondissement de cococodji ne dispose pas des acteurs culturels pouvant défendre cette localité dans des évènements culturels. Raison fondamentale pour la quelle le festival‘’Show dans la rue’’ est intervenu pour combler ce déphasage. Au delà de dénicher des talents culturels pour cette cause commune, le principal objectif du festival ‘’Show dans la rue’’ est de valoriser la culture béninoise ; notamment les valeurs endogènes de la commune d’Abomey-calavi. Le festival se veut soutenir tous les artistes de toutes catégories confondues en leur aidant à peaufiner leurs travaux. C’est pour vous fait remarquer le festival ‘’Show dans la rue’’ est plateforme ouverte à toutes les disciplines du monde culturels. Le festival‘’Show dans la rue’’ va se dérouler dans la rue sous les regards des passants. Il se veut apporter une aide aux artistes tels que : Chanteurs, comédiens ; musiciens, stylistes, metteurs en scène plasticiens, écrivains …bref tous les acteurs qui grouillent le monde culturel. »
A quand le démarrage des activités socio- culturelles dudit festival ? « Actuellement ; le comité d’organisation s’atèle pour offrir au public un programme bien fourni et varié. Une chose est sûre que le festival aura lieu mi octobre début novembre » Dévoilez nous quelques identités des membres du comité d’organisation ? « Il y a moi-même en personne en tant que président de l’association des jeunes pour le développement et l’entraide, initiateur et promoteur du festival. Georges Agbazahou est le responsable à l’organisation tant disque Christian De dravo Whannou occupe le poste du délégué général du festival et chargé de mission. Au moment opportun, nous allons solliciter les conseils des personnes ressources telles : Le maire de la commune d’Abomey-calavi ; Patrice Houssou Guèdè et le chef d’arrondissement de Godomey Germain Kadja Dodo. Voila le visage que présente ce comité.»
Quelle sera la partition de l’association des jeunes pour le développement et l’entraide au cours de cette 02ème édition ? « L’association des jeunes pour le développement et l’entraide restera dans l’ombre pour identifier les meilleurs artistes pour un suivi dans leur travail. Il faut dire que de l’association des jeunes pour le développement et l’entraide peut s’engager à produire les artistes des arts de la scènes qui le désirent .La seule condition est que ces artistes à priori doivent adhérer aux idéaux de ladite association. Il s’agit là pour nous de donner la chance aux artistes en herbes de se faire découvrir au public et de confirmer leur talent.»
Pourrions nous avoir une idée sur les artistes chanteurs invités à ce festival ? « Ils seront nombreux à animer ce festival. Entre autres, on peut citer : Robinson Sipa, Pari Alex, Petit Miguelito et les frères Gnonnas. » Quelles sont les catégories d’artiste le festival ‘’Show dans la rue’’ est ouvert ? « Ce festival est ouvert à tous les artistes de toutes catégories confondues du Bénin. Les conditions de participation seront bientôt mises à disposition dans des organes de presse. » Au terme des festivités du ‘’Show dans la rue’’ ; les meilleurs auront des prix à gagner ? « Absolument. Il faut prévoir des trophées ou des diplômes de félicitation aux meilleurs. Avec le soutien des personnes de bonne volonté, nous pensons bien gratifier tous les participants à commencer par les plus méritants. Comme prix, le meilleur artiste va gagner une’’Moto’’ ; un poste téléviseur et un lecteur DVD reviendront au deuxième et enfin un lecteur DVD sera remis au troisième. Après cette édition à cococodji, quel avenir pour les autres ? « Merci pour cette question. Après le festival‘’Show dans la rue’’ édition 2009, nous envisageons décentraliser les activités de cet évènement. Ce dernier va se dérouler dans les communes du Bénin. Chaque année nous allons choisir la commune qui abritera le festival. » A travers cette initiative, pensez vous contribuer au développement de votre localité ? « Naturellement. Non seulement ma localité mais également les autres du Bénin au moment où le festival sera décentralisé. Ce festival est aussi un gage d’union des jeunes de chaque localité. Pour l’année 2009, le festival mettra une soudure entre les jeunes de la commune d’Abomey-Calavi pour amorcer le vrai développement de la base. » Mot de fin. « Je voudrais simplement exhorter le maire de la commune d’Abomey-calavi ; Patrice Houssou Guèdè et le chef d’arrondissement de Godomey Germain Kadja Dodo à nous faire confiance dans nos actions. Nous demandons le soutien du ministère de la culture via la direction du fonds d’Aide à la culture ». Propos recueils par Rodéric Dèdègnonhou, journaliste au quotidien "Nokoué"

jeudi 6 août 2009

REVELATION SPIRITUELLE SUR LA PRESIDENTIELLE DE 2016: << Patrice Talon est un envoyé de Dieu » dixit Christophe Adandédjan

Le révélateur spirituel, M. Christophe  Joseph Adandédjan a donné une conférence de presse, ce jeudi, à Cococodji, pour annoncer que le candidat Patrice Talon est « un envoyé de Dieu » pour sauver le peuple béninois.


La venue du candidat Patrice Talon sur la scène politique, selon M. Christophe  Joseph Adandédjan n’est pas un fait du hasard, au contraire, Dieu tient à l’utiliser pour libérer le peuple béninoise de la situation relative à la pauvreté, a –t-il justifié.
Pour luinous devons cultiver l’esprit du pardon et de la réconciliation  en cette période très sensible au Bénin afin que le peuple continue de vivre dans la paix et la concorde.
Parlant du second tour des élections présidentielles, il a exhorté  le peuple à rester éveillé pour ne pas tomber dans les iniquités de la classe  politique. Cela n’arrive pas qu’aux autres, a-t-il insisté avant de prier le peuple béninois de garder la patience.Par ailleurs, le réseau patriote des conducteurs de taxi –moto soutenant, Patrice Talon se dit prêt à aller jusqu’au bout en votant massivement le 20 mars prochain pour leur leader national. 

vendredi 13 mars 2009

03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef)

La fête poétique ouvre ses festivités officielles demain Dans 24 heures le Centre culturel français de Cotonou et à la maison de la francophonie de Cotonou seront sous les feux de la rampe des manifestations de la 03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef). Amine Laourou, initiateur du Sipoef et ses collaborateurs continuent de mettre les bouchées doubles afin que l’édition de cette année soit une parfaite réussite. Après la descente de Romain Pollender du Québec au Bénin comme le premier poète étranger, plus d’une dizaine ont encore foulé le sol béninois. Presque tous les poètes étrangers invités pour 03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef) ont répondu à l’appel de Amine Laourou. Ils séjournent depuis quelques jours dans des hôtels de cotonou. Au nombre de ceux –ci, Danielle Fournier retient ici l’attention. D’origine québécoise, elle a été accueillie le mardi dernier à cotonou. Danielle Fournier est invitée au Bénin par Amine Laourou afin de partager ses expériences en de poésies avec ses pairs d’ici et d’ailleurs. Directrice littéraire des éditions de l’Hexagone, Montréal ; Danielle Fournier est enseignante dans plusieurs universités de la France et auteure de plusieurs œuvres littéraires. La quadragénaire est très émue de sa venue au Bénin car, selon elle « c’est un grand plaisir de découvrir l’Afrique à travers le Bénin ».
Danielle Fournier,poète québécoise
En effet, la promenade poétique va ouvrir ses festivités officielles demain au ccf de cotonou. Elle drainera d’éminentes personnalités du monde littéraire béninois et d’ailleurs. Cet évènement qui aura lieu du 02 au 07 mars prochain permettra aux festivaliers, aux publics béninois et d’ailleurs de découvrir les textes des poètes invités et qui seront exposés au Ccf à la Maison de la francophonie. Plusieurs festivaliers sont attendus à ce rendez-vous poétique. Il s’agit de Philip Laval (France), Bruno Doucey (France), Louis Bertholom (France), Benjamin Franz (Haïti/Québec) Jean-Marc Zankpin (Côte d’Ivoire), Amadou Lamine Sall (Sénégal), Danielle Fournier (Québec/Canada), Amadou Elimane Kane (Sénégal), Tahar Bekri (Tunisie), Farah Abdel Sater (Liban), Sophie Heidi Kam (Burkina-Faso), Romain Pollender (Québec/Canada), Damien Sleepters (Belgique), Nicole Cage-Florentiny (Martinique), Lambert Schlechter (Luxembourg), Corinne Larochelle (Québec/Canada), Tahar Bekri (Tunisie), Pascal Rébétez (Suisse), Françoise Coulmin (France), Stéphane Despatie (Québec/Canada), Jacques Kupfer (Suisse), Gary Klang (Haïti/Québec), Claudine Bertrand (Québec/Canada), Angèle Bassolé (Burkina-Faso/Côte d’Ivoire), Paul Dakeyo (Cameroun), Fernando d’Almeida (Bénino-Camerounais), Mona Latif Ghattas (Égypte/Canada), Andrée Lacelle (Ontario/Canada), Cai Tianxian (Chine), Mohamed-Omar (Maroc) et l’ensemble des écrivains poètes béninois tels que : Nouréini Tidjani-Serpos, Mahugnon Kapko, Jérôme Carlos, Louis-Mesmin Glèlè, Henri D. Hessou, Eric-Hector Houkpè, Dieudonné Adingbossou, Guy Ernest Kao, Eugène Gbededji, Alphonse Gbaguidi, Camille Amouro, Florent Hessou, Constantin Amoussou ...Etc. Par ailleurs des ateliers de traduction, d’écriture, de formation des poètes et étudiants sans oublier la projection vidéo retraçant la vie et l’œuvre de Senghor meubleront les festivités du Sipoef. Le thème principal du Sipoef édition 2009 est «En rires» .A travers cette thématique , Amine Laourou veut stimuler la promotion de l’éducation artistique, sensibiliser les jeunes générations à la journée mondiale de la poésie et enfin offrir des prix d’encouragement aux jeunes poètes. A noter que ce jour qu’une rencontre entre poète d’expression française et professeurs traducteurs Fon, Yoruba, Mina, Gun, Dendi, Bariba. Maison de la francophonie aura au ccf de Cotonou dans l’après midi. Poèmes de Danielle Fournier Soie s’éveille endormie, ne cesse de vouloir renouer avec son rêve. elle descend au jardin, dans la lumière du petit matin. Elle pousse jusqu'à la fontaine l’illisible, écran du songe où s’écrivent ses nuits déportées. Elle touche à son ventre, reconnaît la blessure, hurle non à cette heure revenue Non, je n’appréhende rien du saisissement de l’heure quand me revient votre voix ; ni ne m’effraie de cette promenade autour de votre corps, à l’arbre appuyé je reprends l’écriture de cette histoire en la présence des montagnes. de l’eau. de l’eau pour arriver à la terre et sortir des Ténèbres et de la poussière. de l’eau, de l’eau. je n’évite aucune route, aussi sombre, éclairée ou graffignée par les enfants de la nuit, les vêtements en loques. de l’eau. de l’eau pour accueillir les paroles secrètes, serrées au fond de la chair : les ongles entaillent les paumes Cachés dans la forêt, le jour entre dans leurs yeux, autour d’eux, leur langue a gardé le goût de la brûlure. Ils se sont refusés aux revenants Pour me désappartenir, j’avance sur des sables pesants et ne peux rien y faire cela est écrit Extrait de Des mots effleurés de lumière, Danielle Fournier Montréal. Publié au journal "Nokoué" du Bénin,le 03Mars 2009

Spectacle déambulatoire «Parade de Perruque voitures» du plasticien Meschac Gaba

Une création pour moderniser les masques «Guêlèdè» selon le public Un immense nuage de poussière dans lequel on distingue une foule nombreuse qui converge et se transforme en un flot ininterrompu dans les grandes artères de la capitale économique du Bénin (Cotonou). C’est le spectacle déambulatoire «Parade de perruques voitures» de l’artiste plasticien Meschac Gaba qui a démarré ses hostilités au cœur de la ville de Cotonou : Place de l’étoile Rouge. Regards interrogatifs et curiosités sont les faits empiriques qui attirent l’attention des usagers des diverses artères parcourues hier à Cotonou. La population Cotonoise et environ ont vécu une nouvelle fois les moments spectaculaires en ce qui concerne les arts plastiques. Après le spectacle déambulatoire «Awobobo» du plasticien Dominique Zinkpè en avril dernier lors des manifestations du Fitheb, Meschac Gaba revient à la charge avec un nouveau concept. Intitulée «Parade de perruques voitures», cette nouvelle création de Meschac Gaba a fait le tour de diverses artères de la ville de Cotonou. En effet, seize (16) personnes en uniforme blanc ont porté chacune sur leur tête des perruques en voiture. Chaque œuvre portée a sa spécificité dans le choix de la couleur des mèches et des formes de voitures inspirées par Meschac Gaba. Sous la ballade musicale, les personnes ciblées ont fait le tour de Cotonou en suivant des itinéraires précis. La première étape de la parade a pour itinéraire l’axe Etoile rouge- passerelle de Cadjèhoun, Haie vive- place des Martyrs de Cotonou, tandis la deuxième a laissé défiler les mannequins sur les tronçons Zongo-Jonquet et place Lénine – Fidjrossè. A travers cette parade, le plasticien Meschac Gaba tient à nouer une relation particulière entre les créateurs et le public, mais également exposer le rapport, de plaisir que les artistes entretiennent avec leur travail.
A noter que le public béninois a assimilé les nouvelles créatures de Meschac Gaba aux masques traditionnels du Bénin dénommées «Guêlèdè modernisé». Nouvelle philosophie qui pourrait peut-être poussée Meschac Gaba à d’autres inspirations pour bien peaufiner cette aventure. Meschac Gaba confirme ce rapprochement du public en murmurant «les sculptures tresses font partie de ces nouveaux objets inspirés de la tradition et de la modernité pour faire innover la création béninoise ou universelle». Le spectacle déambulatoire «Parade de perruques voitures» a été filmé pour la réalisation d’un documentaire. Ce dernier sera diffusé dans d’autres pays notamment en Afrique du Sud a souligné l’artiste. En vue de permettre à la population d’être en contact avec ses œuvres, Meschac Gaba projette une nouvelle parade pour le 20 décembre prochain. Celle-ci prendra les axes tels que : parc de Sèmè- Ganhi et le Palais des congrès de Cotonou -Centre international des conférences. Rappelons que Meschac Gaba est un artiste plasticien béninois résident en Hollande. Ses grandes créations font de lui un plasticien international. Il a réalisé ces genres de parade un peu partout dans le monde mais avec le concept de «Building» façonnée en perruques. La différence est que celle-ci a été réalisée en forme de voiture. Un simple regard illustre tout le travail de dextérité de ce grand artiste africain. Publié au journal quotidien « Nokoué » du Bénin, le 11Janvier 2009

jeudi 12 mars 2009

03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef)

La fête poétique ouvre ses festivités officielles demain
Dans 24 heures le Centre culturel français de Cotonou et à la maison de la francophonie de Cotonou seront sous les feux de la rampe des manifestations de la 03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef). Amine Laourou, initiateur du Sipoef et ses collaborateurs continuent de mettre les bouchées doubles afin que l’édition de cette année soit une parfaite réussite. Après la descente de Romain Pollender du Québec au Bénin comme le premier poète étranger, plus d’une dizaine ont encore foulé le sol béninois. Presque tous les poètes étrangers invités pour 03ème édition du Salon international des poètes francophones au Bénin (Sipoef) ont répondu à l’appel de Amine Laourou. Ils séjournent depuis quelques jours dans des hôtels de cotonou. Au nombre de ceux –ci, Danielle Fournier retient ici l’attention. D’origine québécoise, elle a été accueillie le mardi dernier à cotonou. Danielle Fournier est invitée au Bénin par Amine Laourou afin de partager ses expériences en de poésies avec ses pairs d’ici et d’ailleurs. Directrice littéraire des éditions de l’Hexagone, Montréal ; Danielle Fournier est enseignante dans plusieurs universités de la France et auteure de plusieurs œuvres littéraires. La quadragénaire est très émue de sa venue au Bénin car, selon elle « c’est un grand plaisir de découvrir l’Afrique à travers le Bénin ». Danielle Fournier En effet, la promenade poétique va ouvrir ses festivités officielles demain au ccf de cotonou. Elle drainera d’éminentes personnalités du monde littéraire béninois et d’ailleurs. Cet évènement qui aura lieu du 02 au 07 mars prochain permettra aux festivaliers, aux publics béninois et d’ailleurs de découvrir les textes des poètes invités et qui seront exposés au Ccf à la Maison de la francophonie. Plusieurs festivaliers sont attendus à ce rendez-vous poétique. Il s’agit de Philip Laval (France), Bruno Doucey (France), Louis Bertholom (France), Benjamin Franz (Haïti/Québec) Jean-Marc Zankpin (Côte d’Ivoire), Amadou Lamine Sall (Sénégal), Danielle Fournier (Québec/Canada), Amadou Elimane Kane (Sénégal), Tahar Bekri (Tunisie), Farah Abdel Sater (Liban), Sophie Heidi Kam (Burkina-Faso), Romain Pollender (Québec/Canada), Damien Sleepters (Belgique), Nicole Cage-Florentiny (Martinique), Lambert Schlechter (Luxembourg), Corinne Larochelle (Québec/Canada), Tahar Bekri (Tunisie), Pascal Rébétez (Suisse), Françoise Coulmin (France), Stéphane Despatie (Québec/Canada), Jacques Kupfer (Suisse), Gary Klang (Haïti/Québec), Claudine Bertrand (Québec/Canada), Angèle Bassolé (Burkina-Faso/Côte d’Ivoire), Paul Dakeyo (Cameroun), Fernando d’Almeida (Bénino-Camerounais), Mona Latif Ghattas (Égypte/Canada), Andrée Lacelle (Ontario/Canada), Cai Tianxian (Chine), Mohamed-Omar (Maroc) et l’ensemble des écrivains poètes béninois tels que : Nouréini Tidjani-Serpos, Mahugnon Kapko, Jérôme Carlos, Louis-Mesmin Glèlè, Henri D. Hessou, Eric-Hector Houkpè, Dieudonné Adingbossou, Guy Ernest Kao, Eugène Gbededji, Alphonse Gbaguidi, Camille Amouro, Florent Hessou, Constantin Amoussou ...Etc. Par ailleurs des ateliers de traduction, d’écriture, de formation des poètes et étudiants sans oublier la projection vidéo retraçant la vie et l’œuvre de Senghor meubleront les festivités du Sipoef. Le thème principal du Sipoef édition 2009 est «En rires» .A travers cette thématique , Amine Laourou veut stimuler la promotion de l’éducation artistique, sensibiliser les jeunes générations à la journée mondiale de la poésie et enfin offrir des prix d’encouragement aux jeunes poètes. A noter que ce jour qu’une rencontre entre poète d’expression française et professeurs traducteurs Fon, Yoruba, Mina, Gun, Dendi, Bariba. Maison de la francophonie aura au ccf de Cotonou dans l’après midi. Amine Laourou Poèmes de Danielle Fournier Soie s’éveille endormie, ne cesse de vouloir renouer avec son rêve. elle descend au jardin, dans la lumière du petit matin. elle pousse jusqu'à la fontaine l’illisible, écran du songe où s’écrivent ses nuits déportées. elle touche à son ventre, reconnaît la blessure, hurle non à cette heure revenue Non, je n’appréhende rien du saisissement de l’heure quand me revient votre voix ; ni ne m’effraie de cette promenade autour de votre corps, à l’arbre appuyé Je reprends l’écriture de cette histoire en la présence des montagnes. de l’eau. De l’eau pour arriver à la terre et sortir des Ténèbres et de la poussière. De l’eau, de l’eau. je n’évite aucune route, aussi sombre, éclairée ou graffignée par les enfants de la nuit, les vêtements en loques. De l’eau. De l’eau pour accueillir les paroles secrètes, serrées au fond de la chair : les ongles entaillent les paumescachés dans la forêt, le jour entre dans leurs yeux, autour d’eux, leur langue a gardé le goût de la brûlure. Ils se sont refusés aux revenants pour me désappartenir, j’avance sur des sables pesants et ne peux rien y faire cela est écrit Extrait de Des mots effleurés de lumière, Danielle Fournier Montréal. Publié le 01-03-2009 au journal « Nokoué » au Bénin.

vendredi 6 mars 2009

Festival Rencontre sur tout- Terrain « Rest »

La 08ème édition aura lieu à Abomey Alexandre Atindoko et ses collaborateurs se préparent activement pour organiser avec faste la 08ème édition du Festival Rencontre sur tout- Terrain. La cité historique des «houégbadjavis » a été choisi par le comité pour abriter les manifestations socio culturelles de l’évènement les 09,10 et 11 Avril prochain. Ce festival intervient pour éveiller et développer l’esprit artistique des enfants et apprenants des cours primaires du Bénin et de la sous région . Après la ville de Ouidah, c’est Abomey qui va accueillir la série d’activités marquant la 08ème édition du Festival Rencontre sur tout- Terrain .Ainsi en ont décidé Alexandre Atindoko et ses collaborateurs. Ces derniers mettent les petits plats dans les grands depuis quelques semaines afin de mieux impressionner la masse au cours des festivités de cette année. La volonté déterminante de Alexandre Atindoko est désormais une réalité au Bénin. Car, la mayonnaise de porter spectacles vivant vers la masse a pris l’année dernière où les enfants et apprenants avaient revisité les danses, chants, contes et chorégraphies africains dans un style pointu. Une expérience que la compagnie Tout-terrain de Alexandre Atindoko veut toute fois pérenniser au fil des éditions à venir .Au delà d’éveiller et de développer l’esprit artistique des enfants et des apprenants du primaire, le festival Rest vise également de permettre à ceux-ci de découvrir les richesses contenues dans les valeurs traditions africaines. La réussite d’une telle aventure fait appel au ’implications des autorités culturelles du Bénin et quelques mécènes dont Alexandre Atindoko en appel au secours. Rappelons que Rest de l’année 2008 a connu une réussite parfaite. Car l’euphorie de la masse était à son comble. Avec 48 spectacles, les enfants adulés aux répétitions ont montré au public leurs talents artistiques sans ambages. Les représentations des contes mimés, interprétations, récitals poétiques, chorégraphies et sketchs en sont des illustrations. Les compagnies «les Griots noirs» et «la voix de Koudougou» respectivement du Togo et Burkina Faso ont également pris part à cet évènement en vue de promouvoir leurs talents et de se familiariser avec leurs pairs du Bénin. Cet engagement montre clairement que le directeur du Rest, Alexandre Atindoko prépare la relève de qualité en matière de spectacle au Bénin et dans la sous-region.

Quelques mots sur Rest

Le festival Rencontre sur tout-terrain (Rest) est une manifestation culturelle à but non lucratif jadis nationale et actuellement internationale qui consiste en l’organisation de compétition de spectacles à l’intention des écoles primaires sur toute l’étendue du territoire national. Ce volet est la partie «In» de la manifestation. La partie «Off» (hors compétition) est assurée par des troupes d’enfants, scolaires ou non et depuis l’année 2007 par des délégations étrangères avec l’ouverture internationale de l’évènement. L’ambition principale de Rest est de promouvoir l’excellence et de récompenser les efforts par des trophées et prix. Par ailleurs, l’organisation du festival vise à préparer une relève de qualité en ramenant la production artistique et culturelle à la base et établir des liens d’amitié et de fraternité entre les enfants venus de divers horizons. A travers ses activités, le festival Rest comporte cinq rubriques : il s’agit du conte mimé, le récital poétique, le sketch, l’interprétation et la chorégraphie. A noter que le Conte mimé permet à l’enfant de tirer des leçons et principes éducatifs des mythes et légendes, le Récital poétique permet à l’enfant d’acquérir l’art de la parole. Le Sketch confère l’aptitude de l’improvisation et la suite dans les idées. Et enfin l’Interprétation participe à l’acquisition de l’assurance dans la voie sans oublier la Chorégraphie qui amène l’enfant à développer une grande harmonie dans les faits et geste de l’aisance.

Rencontre avec Alexandra Gaba van- Dongen

Conservatrice d’objets d’arts au musée « van boijmans beuningen » de la Hollande
Une ferrure de Musée à la quête d’un métissage d’objets d’arts Nord-Sud.
Du 17 Décembre au 05 janvier dernier, la muséologue et conservatrice des objets d’arts Alexandra Gaba Van- Dongen a séjourné au Bénin en compagnie du plasticien béninois Meschac Gaba, son époux. Ce laps de temps consacré à l’environnement du Bénin a permis de découvrir cette hollandaise en ce qui concerne sa bibliographie, ses responsabilités du milieu professionnel, ses projets et enfin de porter un regard critique sur le travail gigantesque de Meschac Gaba. Rencontre explosive de joies et pleine de sérénité. Alexandra Gaba Van - Dongen est aujourd’hui l’une des meilleurs pions mobiles du monde qui œuvre pour le rayonnement et la conservation des objets d’arts antique et contemporain. Quadragénaire, la muséologue et conservatrice d’objets d’arts a un carnet d’adresses bien chargé de par son féminisme, son dynamisme et sa dextérité. Cela s’illustre par ailleurs à travers les invitations qu’elle reçoive de ses pairs pour participer à des expositions dans plusieurs pays tels que : le japon, L’Afrique du sud, le brésil, la France et new-york.Egalement, Alexandra Gaba Van- Dongen est régulièrement sollicitée par des directeurs de musées ou des structures étatiques et privées oeuvrant dans le sens de la conservation des objets d’arts pour donner ses faits empiriques sur des sujets précis. Avec tact, la ferrure du musée impressionne plus d’un à travers sa lecture singulière qu’elle aligne aux objets d’arts dans une dimension diversifiée. En effet, Etudiante en histoire d’arts à l’université de Leiden en Hollande ; Alexandra Gaba Van- Dongen a commencé par travailler au musée « Van boijmans beuningen » depuis 1984 en qualité d’assistante de conservation des objets d’arts. C’est en 1992, qu’elle a eu le privilège d’occuper le poste de la conservatrice dudit musée jusqu’à nos jours. Une lourde responsabilité qui lui incombe d’énormes mobilités dans les musées du monde. Les responsabilités de Alexandra Gaba Van -Dongen Au-delà d’être sollicitée un peu partout dans le monde, Alexandra Gaba Van - Dongen n’a cessé d’œuvrer pour le rayonnement du musée « Van boijmans beuningen » crée environ 30 années. A Rotterdam, les visiteurs hollandais et d’ailleurs sont de plus en plus nombreux grâce notamment à un calendrier d’expositions temporaires étoffé, à des ouvertures nocturnes, gratuite pour certaines catégories de personnes, et à une programmation d’événements expositions ; Alexandra Gaba Van - Dongen accorde une grande importance aux diverses collections d’arts et design. C’est ainsi que des objets du médiéval sont régulièrement exposés sous forme des installations et des tableaux en peinture. Au regard de tous ces efforts, Alexandra Gaba Van Dongen apparaît comme une virtuose de sauvegarde des objets d’arts de Hollande. Alexandra Gaba Van - Dongen entre poterie moderne et traditionnelle.
La poterie apparaît comme la fabrication d’ustensiles de terre cuite et de grès. Art artisanal, elle inspire la muséologue Alexandra GabaVan -Dongen dans sa volonté de lui donner une nouvelle image sans occulter de veiller à sa conservation. De ce feeling, elle tient à étudier les facettes et les techniques de cet objet commun au monde pour créer un métissage. Il s’agit pour elle d’unir les objets en poterie notamment «La marmite » du Nord- Sud autour d’un point commun. Par exemple grande exposition sur les variétés de marmites du monde a-t-elle précisé. Vue de la récente exposition des poteries au musée « van boijmans beuningen » de Hollande .
Regard critique de Alexandra Van- Dongen sur le récent travail de Meschac Gaba
Au- delà de voir la carrière internationale de Meschac Gaba en matière des arts plastiques, Alexandra Van - Dongen souligne que l’inspiration de l’artiste dépasse souvent l’entendement de son environnement. Sinon qui pourrait imaginer qu’après les perruques en forme de Building à New -York, Meschac Gaba viendrait réaliser des perruques en forme de voitures dont la parade dans les artères de la ville de Cotonou a suscité l’engouement du public béninois. Alexandra Van- Dongen a fait savoir qu’il s’agit d’un travail plein de sérénité qui colle aux réalités d’aujourd’hui. Elle pense que Meschac Gaba est parvenu à tisser un pont entre modernité et tradition de par les masques traditionnels «Guêlêdè».
« Perruques en forme de voitures » de Meschac Gaba. Après sa descente trois fois, Alexandra Van -Dongen ambitionne un projet pour le Bénin« Actuellement, je suis entrain d’élaborer un grand projet pour le Bénin. Je dois cet engagement à cette nation qui m’a donné l’hospitalité, sympathie, amour et d’autres inspirations » a laissé entendre la muséologue. Le Vœu de Alexandra Van -Dongen est de rencontrer des autorités béninoises et institutions chargées de la culture sans occulter les responsables des musées et des galeries pour leur expliquer la substance du projet. Après phase, elle envisage monter une équipe dynamique au Bénin qui va la permettre d’atteindre les objectifs de » son projet. Rappelons que Alexandra Van –Dongen a effectué sa première visite au Bénin en 2003, la deuxième en 2005 et récente en 2008.

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...