vendredi 20 juin 2008

«Freedom» du plasticien Anye Che Francis alias Mundama : Une fresque à plusieurs facettes

Au nombre des œuvres du plasticien camerounais Anye Che Francis alias Mundama qui laissent le spectateur pantois face à la nature de leurs origines, figure l’œuvre monographique titrée «Freedom». Exposée le 25 juin 2008 lors de la 1ère édition du Saec, cette fresque a suscité l’engouement des visiteurs. Regard panoramique sur «Freedom». Entièrement réalisée à base de pigments et acryliques sur toile de 100 cm/ 100 cm, l’intitulée «Freedom» en Anglais et «Liberté» en Français pose l’équilibre entre le désespoir et l’espoir. A travers cette œuvre, Mundama pointe un mouvement de fond dans lequel, à rebours de la grande partie de l’histoire des peuples africains marginalisés par les dirigeants. Formes nées de la signalétique, l’œuvre «Freedom» de style figurations abstraites joue en effet pleinement de leur distance avec le réel tout en imposant une réalité physique avec leurs spectateurs. Sur fond noir, «Freedom» laisse découvrir des personnages décidés à fuir cet univers. Ils en n’ont marre de la marginalisation, la misère, la dictature brève, les velléités des dirigeants africains. Unir autour d’une même cause, le peuple est décidé à se défaire de la domination des bourreaux pour une nouvelle aventure. Le plasticien Anye Che Françis alias Mundama a notifié cette nouvelle vie par deux fentes de couleurs blanche. Il matérialise ainsi les portes de sortie de ces miséreux qui sont appelés à trouver : la paix, la joie, la sérénité, brève la vraie liberté. Par ailleurs à travers cette œuvre, l’artiste rend hommage à tous les leaders positifs de l’Afrique. Car pour l’artiste, ceux-là prônent la démocratie, le renouveau, la lumière. Au-delà de ces concepts, «Freedom» transmet une vibration positive dans le cadre de celui qui l’expose. En ce qui concerne l’art de relever un défi majeur, de chercher la réussite et l’obligation de victoire a ajouté l’artiste. Pour ce dernier cette réalité de l’œuvre existe dans la mesure où les matériels de récupérations utilisés sont peu ordinaires.
A souligner que l’œuvre «Freedom» témoigne d’un sentiment de perte, elle est bien l’aveu qu’une manière de bricolage, c’est-à-dire de réponse au coup par coup à des situations données, n’est plus que la seule attitude possible. Mais la perte, davantage que celle d’une esthétique qu’on a tant aimée, affecte, plus fondamentalement, une certaine idée de l’art, de sa capacité à être sûr de lui-même, de son identité, de ses moyens et de ses fins. D’autres facettes éloquentes en disent long sur cette œuvre pleine d’efficacité et de dextérité. Par Rodéric Dèdègnonhou

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