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jeudi 17 février 2022

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projets artistiques et culturels sont initiés hors-les-murs du Palais Présidentiel du Bénin. Au nombre de ceux-ci, figure en bonne place,  l’exposition collective ‘’ Emblèmes’’ au Centre ‘’Lieu-Unik’’ d’Abomey. 
Mobilisant douze (12) créateurs contemporains du Bénin, cette exposition puise son essence au tréfonds des emblèmes des douze(12) rois des palais royaux d’Abomey. A travers cet  entretien, Dominique Zinkpè, dévoile ici, la quintessence ce projet.

 

 Quelle est la philosophie sous-tend cette nouvelle exposition que vous initiez et qui est intitulée ’’Emblèmes’’ ?

Dominique Zinkpè : Cette exposition tente de répondre au retour de nos biens culturels du Bénin, c’est -à-dire que nous sommes heureux que le gouvernement béninois ait récupéré vingt-six des œuvres de nos aïeux  et, en ce moment, il est prévu, plutôt, une bonne fête, une exposition des œuvres anciennes, en confrontation avec les œuvres des artistes contemporains et, tout ceci se passera au palais de la présidence de la République du Bénin.

Je pense que l’idée nous a motivés, au Centre, le ’’Lieu-Unik’’ d’Abomey, à ne pas être indifférents à cet événement inédit et, d’ailleurs, on sait très bien qu’Abomey, c’est la cité historique du Bénin. Nous ne pouvions pas y rester indifférents puisque les activités que nous menons habituellement tournent aussi autour de l’art contemporain, en priorité.

Alors un groupe d’artistes et moi-même, nous avons décidé de réaliser des œuvres pour honorer nos rois qui ont travaillé auparavant et qui nous donnent encore la chance de récupérer leurs vestiges.

Donc, l’idée a son sens parce que, pour nos 12 rois connus, 12 artistes contemporains se sont prêtés à ce jeu de travailler spécialement en observant les emblèmes de chaque roi du Danxomè pour essayer de les traduire par rapport à leur écriture plastique à travers la peinture, la sculpture et le dessin, entre autres. Ce que nous imaginons de partager avec le public d’ici et d’ailleurs.

Ce qui est intéressant, dans ce projet, c’est qu’il est rare que les artistes plasticiens se penchent sur leur patrimoine. Et, cette occasion du retour de nos biens culturels nous réveille pour qu’on se dise : « C’est notre puits de pétrole ». On peut bien continuer à l’exploiter mais, en bien, pour essayer de le mettre en abyme afin de lui donner une nouvelle visibilité et aussi de continuer à célébrer les artistes qui ont travaillé sur les emblèmes des rois, auparavant.  

Notre rôle est de réussir à le dire parce que ces artistes l’ont fait, il y a de cela trois cents ans, et, aujourd’hui, c’est comment nous voyons nos rois, comment nous imaginons l’essence de l’organisation d’un royaume, comment ils ont officié, avec leurs ministres, en ce temps, comment ils arrivaient à acquérir des terres, etc. C’est leur lutte qui fait que nous avons des villes comme Abomey, Kétou, Porto Novo, …

Cette exposition nous ramène à la raison, nous permet de savoir que nous avons de la valeur autour de nous, et de nous interroger sur comment la traduire et partager cela avec la population, avec notre environnement immédiat.


Vous avez quelque peu abordé la question mais pouvez-vous revenir sur les médiums empruntés par les artistes participant à l’exposition ?

Chaque artiste qui a accepté de participer au projet a développé ses techniques habituelles. Nous avons, par exemple, Marcel Nangbé qui est en tête d’affiche ; il a fait des œuvres murales, des sculptures. Carlos Sodokpa, lui, a exercé dans la photographie. Michel Taïwo a développé ses techniques picturales. Edouard et Elise Tokoudagba ont baigné dans cette tradition d’Abomey. Un artiste majeur comme un ainé, Gratien Zossou, s’est aussi prêté au jeu.

C’est cet ensemble qui fait l’exposition parce que ce ne sont pas des œuvres individuelles. La manière dont cela est organisé, c’est la succession des rois qui fait l’ensemble des emblèmes.  Donc, c’est la succession des œuvres, selon la scénographie qu’on va prêter, qui doit faire une œuvre d’ensemble, qui englobe les 12 artistes.

 

Comment se fera la jonction entre votre initiative d’exposition et celle qu’organise le gouvernement béninois à la présidence de la République du Bénin ?

Notre gouvernement, à travers le ministère de la Culture, est heureux de voir que les acteurs culturels indépendants que nous sommes, disposant d’un espace, essayent quand même de répondre et d’accompagner son énergie.

Evidemment, ce sera un parcours, à mon avis, parce qu’après le palais présidentiel,  la ville de Ouidah sera visitée avec un autre projet, à Toho, sans oublier que Porto Novo sera au rendez-vous avec un projet important de Rafiy Smith.

Même l’ ’’Espace Tchif’’, à Cotonou, et, enfin, le ’’Lieu-Unik’’ d’Abomey donnent rendez-vous au public. Et, cela, c’est une organisation d’ensemble avec le ministère de la culture pour réussir à faire un parcours pour des visiteurs pendant cette période festive autour des œuvres de nos aïeux et, aussi, pour célébrer les artistes contemporains actifs.

Propos recueillis par Rodéric Dèdègnonhou

 

jeudi 25 février 2021

Exposition des oeuvres d'art contemporain à la galerie ‘’LouiSimone Guirandou’’ d’Abidjan : Zinkpè explore les ‘’états d’âme’’ en trois séries de médiums

Surnommé le ‘’Basquiat’’ africain, le plasticien béninois, de renommée internationale, Dominique Zinkpè expose, depuis ce mercredi 25 Février 2021, à la galerie ‘’LouiSimone Guirandou’’ d’Abidjan, ses créations contemporaines. La cérémonie du vernissage  de l’exposition intitulée ‘’Les états d’âme‘’  a été effective, dans la soirée de la même journée, en présence de plusieurs convives éclectiques, dans le strict respect des gestes de barrière contre la Covid-19.

 Si un ‘’état d’âme’’ est relatif à une humeur ou  à un sentiment, il faut noter que les ‘’états d’âme’’ impliquent surtout la notion d’une  conscience morale et une idée de culpabilité. Cette dernière précision illustre bien le registre dans lequel est inscrit le titre de cette exposition à la galerie ‘’LouiSimone Guirandou’’ d’Abidjan.  



Le créateur contemporain béninois, Dominique Zinkpè emprunte trois séries de médiums afin de mieux passer les messages de la thématique. Dans une première série, ce créateur protéiforme laisse le public découvrir ses sculptures atypiques. Inspirées du riche patrimoine culturel du Bénin et des pays de sous région, les sculptures de Zinkpè, nées des formes ‘’d’Ibédji’’ ou des jumeaux, expriment leurs états d’âme face à leurs situations narcissiques. Entre   tristesse et  la sérénité, rancœur et la joie de vivre, les autres séries de médiums : Peintures et dessins, sont en pleines résonances avec l’exploration de Zinkpè.

A travers cette première exposition personnelle  à la galerie ‘’LouiSimone Guirandou’’ d’Abidjan, l’artiste ouvre son univers poétique ainsi que les  méandres de l’âme  et vise à l’universel. La visite de cette exposition est ouverte au public jusqu’au17 avril 2021.



Voyage partagé avec une famille grandissante d’artistes, de partenaires et d’amis, LouiSimone Guirandou Gallery est un véhicule pour l’esthétique, les débats et transformations, la diffusion d’artistes, la mise en lumière de nouvelles techniques et la rencontre d’un public esthète , de tous âges et  de toutes cultures, constituant la vibrionnante mégapole qu’est Abidjan.

Il s’agit de diffuser la création actuelle, d’être  aux côtés des créateurs d’une très fertile pépinière d’artistes afin de les faire connaître et de sensibiliser une nouvelle génération de collectionneurs.

L’art contemporain, reflet de notre société, pose des questions. LouiSimone Gallery, en dialogue constant avec les créateurs et leur public, participe à la mise en mouvement des esprits et donne à chacun l’opportunité de réviser ses certitudes.

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)

 

 

 

mardi 23 février 2021

Projet ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ à l’Institut français de Cotonou :Coline-LeeToumson-Venite perpétue l’élan de la réussite

 Sous l’impulsion de l’Ambassade de la France près le Bénin, l’équipe de l’Institut français du Bénin, notamment, sa Directrice déléguée, Coline-Lee Toumson-Venite, est parvenue à réussir l’un des projets majeurs en art contemporain au Bénin. Il s’agit de la deuxième phase du ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ dont la structure organisatrice, le Collectif des Artistes du Bénin (CAB), attribue le sacre de l’initiative à Coline-Lee Toumson-Venite, au terme d’un bilan à mi-parcours. Retour sur les détails essentiels valorisant l’efficacité de la nouvelle amazone de l’Institut français du Bénin.

Coline-Lee Toumson- Venite




Après le succès de la cérémonie du lancement officiel du catalogue, ’’Artistes contemporains du Bénin - Artistes du Monde’’, suivie du vernissage de l’exposition des œuvres de certains artistes contemporains mentionnés dans l’ouvrage, le vendredi 27 novembre 2020, à la galerie ’’Joseph Kpobly’’, la Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin, Coline-Lee Toumson-Venite, vient une nouvelle fois de prouver son efficacité.

Elle a pu conduire avec dextérité le projet ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ vers un chantier de réussite totale. Rigoureuse, dynamique et expansive, elle ne ménage aucun effort pour propulser les actions artistiques et culturelles de l’Institut français de Cotonou en lien avec les orientations de la politique culturelle de l’Ambassade de la France près le Bénin, depuis sa prise de fonction à la fin du mois de septembre 2020.

Quelques oeuvres en exposition

Pour aboutir au résultat concret de la mise en œuvre de ce projet, Coline-Lee Toumson-Venite a mis les petits plats dans les grands. En effet, cette guerrière s’en est approprié le contenu. Elle en a ensuite évalué la faisabilité en tenant surtout compte des facteurs liés à la thématique du projet ainsi que de la résonance des créations in situ des 13 artistes contemporains, propulsant la deuxième phase dudit projet. Fidèle à sa mission de « faire vivre les Cultures », Coline-Lee Toumson-Venite, avec le soutien total de l’Ambassade de la France près le Bénin, a offert l’espace de création aux artistes contemporains concernés par le projet.

Du 26 janvier 2021 au 5 février 2021, les créateurs ont laissé découvrir leurs différents talents aux usagers du tronçon Palais de la Présidence de la République-Carrefour de la Direction générale de la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB). Plusieurs médiums tels que la peinture, la sculpture et la photographie d’art véhiculaient, en direction de la population, des messages de sensibilisation et de lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus. Durant la période de création de ces œuvres, il faut mentionner que des dispositions ont été prises par l’Institut français du Bénin afin d’offrir les meilleures conditions de travail aux artistes contemporains. Sous la houlette de Coline-Lee Toumson-Venite, le service de la communication de l’Institut français du Bénin a joué pleinement sa partition dans le processus consistant à rendre visibles les différentes actions du projet.

La soirée du vernissage de l’exposition des œuvres réalisées a connu une grande réussite. Les convives, dans le contexte du respect strict des gestes de barrière, sont venus découvrir, contempler, féliciter, magnifier et célébrer le talent des artistes contemporains béninois face à la problématique de la Covid-19.

Au regard de ces observations où tout s’est organisé avec minutie, le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de la France près le Bénin peut être fier de travailler avec Coline-Lee Toumson-Venite, malgré les bruits de l’Océan Atlantique. Attachée au travail de collaboration, de co-réalisation et de mise en réseau, afin que les projets trouvent une audience propice à leur développement, Coline-Lee Toumson-Venite, en harmonie avec ses potentialités, s’active pour offrir des propositions qui prennent en compte la diversité du souffle artistique au Bénin.

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)

vendredi 8 janvier 2021

Exposition des œuvres d’art contemporain à Grand-Popo: Juliette Sossou fait tâche d’huile à Grand-Popo

Du 22 au 27 décembre dernier, l’espace ‘’La légende ‘’ de Grand-Popo a abrité l’exposition des œuvres d’art contemporain du peintre béninois, Louis Houénoudé,  sous la houlette de Mme. Juliette Sossou, représentante du  salon de peinture de Grand –Popo. 

Plus d’une dizaine d’œuvres d’art contemporain du peintre béninois, Louis Houénoudé accrochent  le regard de tout visiteur à l’espace ‘’La légende ‘’ de Grand-Popo. Les unes aussi emblématiques que d’autres, ces œuvres laissent pantois tout public curieux dans les rayons de cet espace dédiés à l’exposition vente permanente des objets artisanaux. 

Il s’agit des œuvres mettant en virtuose des pictogrammes des leaders et présidents africains ayant marqué toute une génération au-delà du continent africain.  Unissant les couleurs vives et de la peinture à huile, ce jeune peintre béninois immortalise à nouveau de grandes célébrités telles que : Patrice Lumumba du Congo Kinshasa, Thomas Sankara du Burkina-Faso, Nelson Mandela de l’Afrique du Sud, Léopold Sédar-Senghor du Sénégal, Kwamé Nkrumah  du Ghana, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria   et  Julius Nyerere de la Tanzanie. 

La réussite de cette exposition  est le fruit de la conjugaison de plusieurs acteurs jeunes et dynamique autour de Mme. Juliette Sossou. Après l’étape du Bénin, ces œuvres seront exposées également au Musée Serlachius de Finlande.

Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)   


jeudi 3 septembre 2015

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Et si la chanteuse béninoise Sèssimè se prenait au sérieux !


Pour la mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du monde’’ de Paris, la chanteuse béninoise, Sèssimè fait partie  au départ, des acteurs clés pour participer à ce projet. Bien avant quatre  (04) mois la mise en œuvre dudit projet, des démarches  ont été faites envers la chanteuse béninoise, pour étudier sa disponibilité de participation. Elle a sans ambages donné le principe d’accord de produire un concert  live avec ses musiciens. Du coup, les coordonnateurs de ce projet ont pris des engagements dans la préparation active de ce concert très attendu par les Français. Des affiches géantes et des  flyers à l’effigie de la chanteuse béninoise ont été confectionnés  et distribués  à Paris. Le guichet fermé  est clos depuis des semaines, ayant comme tête d’affiche la chanteuse béninoise, Sèssimè. Malgré ce déploiement matériel, technique et financier des coordonnateurs de ce projet, la chanteuse béninoise n’a pas du tout froid dans le dos.  Aux dernières nouvelles, elle a décliné ce contrat moral sous prétexte qu’elle a un autre engagement aux Etats –Unis, oubliant des dommages causés aux porteurs de ce projet. Heureusement que, des dispositions ont été prises au dernier moment, pour remplacer, cette chanteuse béninoise, qui aspire être une Star dans l’univers musical. Avant de devenir, une star, c’est tout un processus, voire un parcours de combattant, au prix  du travail ardu et le respect strict des engagements.
Rodéric DEDEGNONHOU

Mise en œuvre du projet ‘’Les Parcours du Monde’’ à Paris : Le mécène français, Robert Vallois accueille 10 plasticiens béninois


Surnommé, ‘’Le donateur au Grand Cœur’’, M. Robert Vallois continue de ragaillardir les artistes béninois. Après la construction d’un complexe culturel dénommé, ‘’Le Centre Arts et Cultures’’ de Lobozounkpa, au Bénin et plusieurs expositions  collectives et individuelles des œuvres d’arts,  des plasticiens béninois dans sa galerie à Paris,  ce mécène français, de concert avec M. Dominique Zinkpè, revient à la charge avec  une nouvelle idée. Il s’agit du projet ‘’Les Parcours du Monde’’, dont la mise en œuvre prend corps à Paris le 04 septembre prochain. Au cours d’une rencontre effective ce week-end, le plasticien béninois, M. Dominique Zinkpè, précise la substance de ce projet. 

Marius Dansou, Romuald Mevo-Guézo,  Euloge Glèlè,  Richard Korblah , Niko, Aston , Benjamin Déguénon, Remy Samuz , Dominique Zinkpè,  Gérard Quenum  sont les dix (10)  plasticiens identifiés pour participer au projet ‘’Les Parcours du Monde’’. Selon M. Dominique Zinkpè, ce projet, qui a pour ambition, de promouvoir la culture béninoise à travers  ces plasticiens, se veut concrètement, exposer de façon collective, les œuvres des participants à la Galerie Vallois.
 Cette exposition collective débutera le 04 septembre prochain,  à Paris,  pour honorer bien sûr la Galerie Vallois mais aussi l’Unesco. Pour finir en beauté ce projet aussi important,  à en croire M. Dominique Zinkpè, un concert sera offert aux spectateurs le 09 septembre sous la houlette de la chanteuse béninoise, Faty. « Tout cela  montre le nombre important des artistes béninois qui vont honorer le projet ‘’Les parcours du monde’’. A travers ces genres de projet, nous voulons que le Bénin occupe une place suffisante sur la scène internationale. Pour l’instant, notre écoute, c’est Robert Vallois. Il a construit le Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa, qui  est également une source d’école au Bénin. Il accompagne  les artistes plasticiens béninois, dont l’éventail s’agrandit aussi bien au niveau de  la musique », a-t-il fait savoir. Il est à noter également que, le plasticien béninois, Prince Toffa  participera aux activités de ce projet  à travers un spectacle déambulatoire dans la rue de Seine de Paris. La rue de Seine, pour M. Dominique Zinkpè,  est un endroit important pour les artistes qui interviennent dans le projet‘’ Les parcours du monde’’. « Le jeune Prince Toffa donnera ce spectacle déambulatoire qui correspond à  sa dernière exposition à l’institut français du Bénin (Ifb) », a –t-il précisé.

« L’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin….. », dixit Dominique Zinkpè.

« En résumé, il faut dire que nous sommes dans un dynamisme important pour ce projet. Parce  que,  dans ce monde actuel, rarement, les pays travaillent avec des mécènes, pour arriver à un haut niveau » a  estimé le plasticien, avant de rassurer sur le fait que les plasticiens béninois ont eu le bonheur de réussir à positionner Richard Korblah, comme ambassadeur culturel, pour  représenter ses pairs dans le monde entier.
« Maintenant, nous avons trouvé un pôle, et ce travail,  c’est si important, c’est pour ça que  je ne sais pas si tu peux en parler encore.  Non seulement, on va honorer la galerie Vallois mais aussi, l’Unesco désormais nous compte parmi ses ambassadeurs du Bénin. Notre culture, par rapport à notre ambassadeur du Bénin, à l’Unesco, elle a  une carte blanche, pour qu’on soit présent » annonce Dominique Zinkpè. Selon ses propos, il pense que la fête sera très belle ! Parce qu’il ajoute,  pour une rare fois, on aura  10 artistes plasticiens béninois, qui vont honorer l’Unesco, la galerie Vallois et en  bonus, on aura la prestation musicale de la chanteuse béninoise, Faty  ses musiciens avec la participation d’Elise Daubelcour ».

Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse

mardi 17 mars 2015

Organisation du « Miaba » lors de la fête de Nonvitcha édition2015 : « Prosper Ladislas Agbési parraine l’évènement », selon Georges Agbazahou



Prosper Ladislas Agbési
« Le Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Miaba) édition 2015 aura lieu lors des manifestations de la fête de Nonvitcha sous le parrainage total de M. Prosper Ladislas Agbési », a confié M. Georges Agbazahou, Conseiller de la diaspora béninoise en Finlande, lors d’une conservation téléphonique depuis la Finlande, ce mardi.
  
Dans la perspective de promouvoir la culture béninoise et la porter toujours plus haut sur la scène internationale, le président de l’Association Contes et   Légendes d’Afrique  Noire (CLAN) ,M. Georges Agbazahou a initié, depuis 2010,  le projet dénommé « Marché International des Arts du Bénin et d’Afrique »,(MIABA). Plateforme d’activités culturelles, le Miaba a pour but  d’éveiller et de dynamiser la culture des marionnettes au Bénin pour un  épanouissement des artistes et autres jeunes talentueux  du monde  et du Bénin en particulier. A en croire M. Georges Agbazahou, ce marché objective promouvoir la culture artistique du Bénin et de l’Afrique et renforcer surtout  la contribution du Bénin dans le partenariat culturel, régional et international.                                                             
Georges AgbazahouA
Il se veut également former les jeunes dans les domaines de la teinture et du Batik, amener les jeunes à se prendre en charge à travers des créations artistiques dans le but de contribuer à la création d’emplois au niveau local et national, montrer l’importance des arts dans le développement local, promouvoir le marché des arts sur le plan local sans occulter d’offrir des opportunités culturelles aux meilleurs jeunes  sur le plan national et international. L’édition 2015 de cet évènement hautement culturel aura lieu lors des manifestations de la fête de Nonvitcha à Grand-Popo sous le haut parrainage de  M. Prosper Ladislas Agbési,  Président Business Panafrican Forum, Membre du Conseil d'Admin Bank ABSA et Président LASH GROUP. A travers ce parrainage, M. Prosper Ladislas Agbési peut –être fier d’avoir le soutien sans faille des membres de l’association Clan pour d’autres projets ambitieux. Il s’agit là, d’un partenariat à long terme entre le Président Business Panafrican Forum et l’association Clan dans plusieurs domaines à savoir : l’éducation, le sport,  la culture, la promotion des jeunes entrepreneurs et la défense des droits des femmes.
                                                       Au cœur du projet Miaba !!!

Ce projet comporte  deux activités majeures. La première activité est relative  à l’organisation d’un atelier de formation sur le Batik. Elle consistera à apprendre aux participants ciblés, comment, donner de la valeur aux tissus africains, les Tee-shirt, rideaux et  pantalons à partir des couleurs préparées. Il s’agira également de les outiller à partir de l’environnement culturel pour réaliser des décorations artistiques. Il faut noter que cette formation, vise préparer les participants à prendre part efficacement  aux activités du MIABA. La ville de Natitingou est retenue comme l’épicentre de la rencontre. Après deux semaines de formation théorique et pratique, les participants feront une exposition de restitution dont le vernissage sera l’occasion  de remise d’attestations et de félicitations en présence des autorités locales et partenaires.

La deuxième est liée aux festivités du Marché International des Arts du Bénin et d’Afrique (MIABA). Elle aura lieu à Grand-Popo en marge des activités de la fête des « Nonvitcha ».  Elle permettra aux lauréats issus de la formation de Natitingou de confronter les expériences  avec les autres à travers des activités telles que : Exposition d’arts, concerts de la danse africaine traditionnelle, atelier, spectacles de la danse, marionnette et échasse et enfin le sport. Il s’agira concrètement de propulser ces lauréats au-devant de la scène culturelle et artistique  au niveau national et international. Cet évènement mobilisera des artistes de tous ordres : Plasticiens, musiciens, chanteurs, artisans, percussionnistes et danseurs venant  des pays tels que : Togo, Mali, Burkina-Faso, la Finlande et le  Bénin. Ainsi, le brassage artistique et culturel, tant souhaité  sera renforcé et permettra au MIABA de tisser des liens de coopération culturelles entre les représentants de chaque pays invité. Une visite touristique mettra un terme à cette rencontre de cinq jours d’intenses manifestations culturelles. A noter que  le MIABA sera officiellement lancé deux jours avant la fête de Nonvitcha et déroulera ses activités pendant sept (07) jours.

Par Rodéric DEDEGNONHOU

lundi 10 novembre 2014

Résidence de création des œuvres d’arts plastiques à l’espace culturel « Le Centre » de Lobozounpka : Rafiy Okéfolahan et Charly Djikou créent des œuvres à « L’épreuve du temps »


                                        (Le vernissage de l’exposition prévu pour le 13 Novembre prochain)
Charly Djikou
Même si les deux plasticiens béninois, Rafiy Okéfolahan (Peintre)  et Charly Djikou (Sculpteur de Pierre) fédèrent les énergies depuis quelques semaines pour offrir aux publics des œuvres relatives à la thématique « Houénou-Hô », cela m’en demeure pas moins vrai, que ces plasticiens se dissocient par l’audace singulière du travail que chacun tente de proposer. Rafiy Okéfolahan emprunte dans cette aventure une installation dénommée « Fô- Tô » tandis que Charly Djikou  puise dans le passé  pour raconter des récits contemporains. Passion, dévouement  et l’art de  se surpasser  constituent l’ambiance  dans laquelle, ces plasticiens  s’expriment. Descente improvisée à l’espace culturel « Le Centre » de  Lobozounpka, ce mercredi 29 Octobre 2014.
Il sonnait 15heures 41 minutes à l’espace culturel « Le Centre » de  Lobozounpka, ce mercredi 29 Octobre 2014. Malgré les rayons piquant du soleil, Rafiy Okéfolahan (Peintre)  et Charly Djikou (Sculpteur de Pierre), chacun dans son atelier de création, focalisent les attentions sur l’œuvre en cours de supplice. Rafiy Okéfolahan (Peintre)  dialogue avec sa toile tandis que Charly Djikou (Sculpteur de Pierre) donne des coups huppés à l’une de ses pierres sculptées. Dans cette ambiance de travail et de passion, des blagues fusent des deux côtés afin de détendre parfois l’environnement. Des conseils, des apports et même des suggestions entre ces deux plasticiens témoignent l’intérêt de cette résidence de création. Utilisant des médiums différents, (La peinture pour Rafiy et La sculpture pour Djikou),  ces plasticiens apprennent à se connaître, à proposer des choses convergeant à  renforcer leurs créations respectives. 
RAFIY
Dans l’atelier de Rafiy, plus d’une dizaine de toiles marquent leur présence active de par l’utilisation des couleurs vives. Laissant les pinceaux et les boites de peinture (A l’huile, acrylique, pastels  …), Rafiy confie « La finalité de mon travail est de proposer une installation intitulée ‘’Fô- Tô’’ autour de la thématique ‘’Houénou-Hô’’. Dans cette aventure, je réalise un travail axé sur les ‘’KAMIKASES DE COTONOU’’. Oui !!!! Des Kamikazes. Je symbolise ces kamikazes par les ‘’Transporteurs d’essence frelatée ‘’  qui déambulent à longueur de journée dans la ville de Cotonou. Je peins dans ce sens, au cours de cette résidence de création pour attirer une nouvelle fois l’attention de tout le monde sur ce phénomène, qui bien profitable à la  population, tue la même population en cas d’imprudence ».  Le trafic  d’essence frelaté  au Bénin, selon ses propos, interpelle tous les acteurs de la société et montre combien de fois le problème de chômage se pose avec acuité au Bénin. « Il faut réaliser un travail profond dans ce sens afin de limiter les dégâts causés par ce travail », a-t-il préconisé.  Unissant la rouille,  peinture à huile, charbon, le bois, et de vives couleurs, Rafiy emporte dans un univers  d’incendies causés par le trafic d’essence frelatée. Entre l’abstrait et le figuratif, Rafiy agit surtout les couleurs vives (Le Rouge, le jaune, le blanc, le bleu et l’orange) afin de véhiculer son message. Passionnante et édifiante, l’installation « Fô-Tô » de Rafiy laisse présager, un regain  d’engouement majeur à tous ceux qui seront à la cérémonie du vernissage le 13 Novembre prochain.   Après l’argile, le ciment, le béton, le bois et la bronze, l’actuel sculpteur de la Pierre (Granite), Charly Djikou, dans cette aventure, taille ses pierres à l’épreuve du temps. Sans s’isoler de la thématique centrale « Houénou-hô », il a surtout abordé des faits quotidiens. Par exemple, Une sculpture qui montre une ‘’Grande Gueule’’,  les ‘’Larmes de la pierre noire’’, le ‘’Personnage à tête d’oiseau’’, les ‘’Cicatrices’’  et la ‘’Vie sans l’amour’’. Pour lui, chaque œuvre sculptée raconte l’histoire du présent dans l’aisance sort du passé. Les sculptures en pierre de Charly laissent transparaître un désir d’ornement mais elles vont au-delà de cet aspect. Elles fascinent et séduisent tout visiteur en face de les contempler. A 25 ans de  carrière, Charly Djikou fait beaucoup parler de lui à travers les grands monuments et les statues des institutions privées et publiques, qu’il a pu réaliser au Bénin et  dans plusieurs  pays  du monde.

Propos recueillis par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’Agence Bénin Presse (ABP)  

dimanche 26 octobre 2014

Production musicale de qualité au Bénin : « Bénin Music Awards » est désormais né pour stimuler les meilleurs artistes


Photo des Conférenciers
  Un consortium d’associations culturelles, présidé par M. Gilles Bokpè, a pris langue avec les hommes des medias,  pour présenter le bien-fondé, les  objectifs  et le calendrier du déroulement du nouvel concept dénommé « Bénin Music Awards ». La rencontre a été effective vendredi dernier  à l’auditorium de l’institut français du Bénin.


Selon le conférencier,  M. Gilles Bokpè, « Bénin Music Awards », est une plateforme de rencontres  d’échanges entre les groupes musicaux du Bénin visant à offrir aux artistes béninoise une meilleure visibilité, à l’interne et aux delà des frontières. « Bénin Music Awards » a pour entre autres objectifs de soutenir la circulation des artistes et leurs œuvres,  renforcer les capacités locales des professionnels de la filière musicale et les transferts de compétence, encourager l’émergence de marchés nationaux viables et favoriser la diversité culturelle et les échanges artistiques. Cet évènement, à en croire le l’orateur, se tiendra tous les ans, et développera les activités telles que : la nuit de la récompense où des trophées seront décernés dans seize (16) catégories différentes, des ateliers de formation dans les domaines précis (l’arrangement, la réalisation de clip...etc.), des concerts live offerts au public et aux professionnels.

Parlant des catégories, on peut citer : Meilleur artiste ou groupe Espoir, meilleur collaborateur, meilleur artiste traditionnel féminin, meilleur artiste traditionnel masculin, meilleur groupe Hip-Hop, meilleur artiste de la musique moderne d’inspiration traditionnelle, meilleur slameur, meilleure mélodie immortelle, meilleure vidéo, meilleur producteur, meilleure musique pour le développement, meilleur  groupe du gospel et meilleur arrangeur).Pour participer aux trophées de la musique béninoise, il suffit d’avoir la nationalité béninoise ou résident au Bénin, avoir une œuvre entre le 01er janvier 2013 et le 31 mars 2015 et déposé le dossier de candidature auprès du comité, sis au quartier Gbégamey de Cotonou, de Mars à Mai 2015. Les nominés seront sélectionnés par un jury de présélection selon des critères préétablis ensuite invités à se produire en live devant le public.


Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...