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mardi 7 avril 2015

Séance lecture à la bibliothèque Mava : « Je peins des personnages qui suscitent des questionnements et débats » dixit Makef


Makef
La bibliothèque du musée de l’art et de la vie active (Mava), sise derrière l’école primaire publique centre de Fidjrossè, a abrité le 28 mars dernier, la traditionnelle séance de lecture mensuelle autour des œuvres du peintre béninois, Fulbert  Makoutodé 
Enagnon  alias Makef.  A travers cette séance, le public massivement venu, a pu découvrir autrement le talent extraordinaire  de cet artiste via ses œuvres.

L’une des caractéristiques majeures du travail de Makef est sans doute le changement constant. Chaque toile semble différente et pourtant on y retrouve les personnages ayant des traits identiques. Makef met au cœur de son travail « L’être Humain ». Privilégiant davantage, une attitude émotionnelle que rationnelle, ces différentes toiles évoquent les désirs de nature différente qu’il traite à travers  une sélection personnelle de langages. « Je peins des personnages qui suscitent des questionnements et débats » a fait savoir Makef. 
 Mais, au cœur de ces personnages, figurent des images ayant des formes, carrée, rectangulaire, circulaire, bref des formes de figures géométriques, qui selon Makef, constituent des portes  d’entrée pour explorer la profondeur humaine.  Développant une parenté entre les personnages et les images, il faut  noter que ces images deviennent des mots (ou des codes). Très proche de l’expressionnisme dans une tendance des cubistes (A travers des déformations parfois comique et étrange des personnages), la peinture de Makef traduit un  malaise interne perpétuellement en attente de devenir catastrophe externe. A partir de matériaux  tels que : Craignons, papiers, tissus blanc, colle, couleurs, châssis, l’huile ou l’acrylique, Makef emprunte des vécues quotidiennes en mettant un accent particulier sur l’HOMME. Il exprime à la fois une menace latente et une réalité désastreuse, une sensation d’inachevé et irrésolu qui évoquent une vision apocalypse.                                              
                                                         BREVE BIOGRAPHIE
Pur produit du peintre Magou, Fulbert  Makoutodé Enagnon  alias Makef est né à Cotonou, dans le département de l’Atlantique –Littoral. Comme la plupart des enfants de sa génération, il a commencé le cours primaire jusqu’à l’obtention du certificat d’étude primaire. Mais, au cours de ce cursus académique, il est  fasciné par l’art de dessiner. Reproduire les croquis et les différents schémas de ses éducateurs à l’époque était une préoccupation majeure pour  lui. Même au cours secondaire, où il a eu la chance d’affranchir le niveau de  la classe de Terminale, cette évanescence du réel n’a pas estompé. Au contraire, elle a pris une grande place dans la vie de ce jeune artiste. La rencontre avec le peintre Magou a basculé les choses. Dessiner  et peindre deviennent une passion inéluctable pour Makef. Par le biais de Magou, il a rencontré le français ZENNER, un peintre,  qui l’a également 
façonné.  A la croisée  des chemins, Makef, peintre autodidacte, a su renforcer ses capacités dans le
 domaine, à travers des  recherches  suivant  ses  états  d’âme, des formations et des stages. Tout ce
 cheminement a bâti son parcours artistique où il a désormais une écriture particulière dans le 
 domaine des arts plastiques. Des couronnements au prix du sacrifice, d’engagement, de la passion, de la persévérance,  et d’abnégation ont jalonné au fil des années sa carrière artistique. Entre autres consécrations, on peut citer : Le 01er prix du concours de  photographie, option anciennes photographies à l’institut français du Bénin en 2001, le 02ème prix d’Eveil Plastique organisé par ONG OSACE Bénin en 1998, le prix d’encouragement Art Béninois Contemporain (COE Barzio  Italie) en 1995 et enfin, le prix  d’encouragement Révélation (Ministère de la culture) en 1994. Plusieurs expositions individuelles et collectives ont été réalisées par Markef, au Bénin et dans la sous-région et même en hors du continent africain, sans occulter des ateliers de résidence. Plusieurs pays de l’Afrique  et d’Europe ont eu le privilège d’abriter des expositions de cet artiste en création permanente.
Par RODERIC DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE (ABP)

mercredi 1 octobre 2014

Discographie béninoise : Le single « Mànàn Salélé » de Frankosun officiellement présenté


Présentation du Single aux Journalistes
Membre très actif du groupe musical « Afrodisia band », Franck Oladélé Arnaud Koumolou  alias Frankosun, béninois résident en Finlande, a officiellement présenté aux hommes des médias le 01er single d’un nouvel album «Gbèmin-Siyin » de huit (08) titres. C’était hier mardi, sous la paillote de l’institut français du Bénin (Ifb).



Le répertoire culturel béninois dans le domaine de la musique vient une nouvelle de s’enrichir. Et ceci, à travers la présentation officiel du premier single intitulé « Mànàn Salélé », extrait du premier opus du jeune chanteur béninois, Franck Oladélé Arnaud Koumolou  alias Frankosun. Avec dextérité et maturité de ce dernier, ce single vient de le propulser au-devant de la scène internationale. A l’écoute, ce signe  émouvant laisse pantois tous les mélomanes, parce qu’ils se retrouvent parfaitement dans le message véhiculé par Frankosun. Rien n’est abordé au hasard sur ce single, l’harmonie des instruments impeccable, le chœur intervenu à des moments précis, le rythme frissonnant entre la musique moderne et celle traditionnelle, la voix de l’artiste facilement à dissocier de la mélodie. Pour l’artiste, le single intervient pour encourager non seulement ceux qui vivent dans le désespoir mais aussi interpeller chaque personne à relever les défis au quotidien. « Nous ne sommes pas venus dans ce monde pour errer mais au contraire, avec l’impulsion de Dieu, nous devons  avancer dans notre mission quotidienne », a –t-il précisé. Il faut souligner qu’à travers ce single, Frankosun fait déjà la fierté du Bénin au-delà des frontières, puisqu’il ne s’arrête pas en si bon chemin. Il va loin en explorant d’autres sonorités sur l’opus « Gbèmin Siyin » à savoir : La world music, raggea et salsa. Cet opus de huit titres sera lancé au Bénin en 2015, mais avant, des concerts live sont prévus en Finlande dans le but d’amorcer la promotion et la diffusion du travail abattu par ce jeune en complicité avec le groupe « Afrodisia band ».

Frankosun
  Qui est  Franck Oladélé Arnaud Koumolou  alias  Frankosun ?
  
Issu de M. Emmanuel Koumolou et de Mme. Clémence Bankolé,  Franck Oladélé Arnaud Koumolou  est originaire de la commune d’Ifangni, dans  le département de l’Ouémé-Plateau. Né le 11 Février 1983, Franck  a fait ses études primaires à l’école primaire publique de Sègbèya de Cotonou. Après l’obtention du certificat d’Etude primaire (CEP), il a poursuivi ses études secondaires au Lycée Technique d’enseignement Familial  et Social.   Dans le but de s’affirmer dans la société, où le travail détermine  la première valeur  de l’Homme, Franck a choisi de se faire former en Hôtellerie dans ce lycée. Dans ce métier pluridimensionnel, il a la maîtrise de la restauration, la cuisine et le tourisme. Il a exercé ce métier dans plusieurs complexes hôteliers du Bénin tels que : PALACE BENIN et Auberge Grand Popo. Il continue de travailler dans une société de gestion, hôtelière en Finlande sans oublier de mentionner qu’il suit des cours de renforcement des capacités dans le domaine. Face à certaines péripéties de la vie, Franck a su très tôt prendre son destin en main devant cette ambition de chanter. « Que faire pour Porter un autre regard sur les vécus quotidiens  des hommes et des femmes ? Comment  vivre leurs joies, tristesses, souffrances. Que faire pour transcender tout ce qui se passe autour de nous afin de donner  un grand espoir aux uns et autres ». Telles sont entre les interrogations qui viennent à l’esprit de Franck. Il pense qu’il peut trouver de solutions à ces questionnements par la musique. C’est ainsi, qu’il est parti en Finlande en 2011 pour jouer dans plusieurs  groupes musicaux tels que : world music system, Vaudou land Band, Obi Phrase and The Cross Culture band….etc . Au cours des concerts, Franck   appuie ces groupes précités en qualité d’accompagnateur vocal et joueur de Djembé (tam-tam) solo. Au regard de ce parcours, Frank a décidé de former aussi un groupe musical en complicité avec un autre groupe dénommé « Afrodisia Band ». Ce dernier est composé de 10 personnes à savoir : De Pianiste, batteurs, guitariste basiste, guitariste soliste, joueur de Djembé, joueur de Congas, trompettistes, choriste, joueur  clarinette et un leader vocal. Ce mariage a permis  d’organiser deux  concerts. Le premier à l’occasion de la fête de l’indépendance de la sierra-Léone  en Finlande  et le second concert dans un studio de répétition live offert aux amis pour la découverte de la bande.

  

                
Frankosun et le groupe Afrodisia Band »
Dans la Coulisse de  la réalisation  de  l’album  « Gbèmin-Siyin ».

« Mes expériences personnelles m’ont confirmé que rien  n’est facile dans ce monde  sans l’effort individuel. Il faut se donner corps et âme avant  d’atteindre les objectifs fixés. Mon début de carrière musicale  n’a été autre que celui d’un rôle de vocaliste et accompagnateur en Djembé dans les différents groupes de musique en Finlande. Ce qui m’a permis de vivre la réalité de la vie d’artiste et aussi d’approfondir ma connaissance dans la musique », a déclaré l’artiste. C’était en  Juin 2013, qu’il est rentré au Bénin pour le pré-enregistrement des titres de cet album. Sous la houlette de Georges Agbazahou, Adjadohoun Létamine, El Gré et autres musiciens, il est parvenu à réaliser le pré enregistrement des morceaux. Ensuite, il est reparti en Finlande avec  le produit où il a eu la chance de rencontrer  Mikäel Siljanen et les autres membres du groupe  Afrodisia band. Les séances de répétitions se sont enchainées. Ensemble, ils ont commencé par travailler  pour la perfection et l’authenticité du style et la musique à proposer au public. Après quelques mois, il est revenu  au bercail  pour l’enregistrement final de l’opus. L’enregistrement a eu lieu au studio Herman Ray à Cotonou en Juillet 2014. Cet album de Huit titres  est entièrement bouclé. Des rythmes tels que afrobeat, raggea , salsa mélange de la musique moderne d’inspiration traditionnelle ont été exécutés. Parlant des thématiques, il a  chanté l’Espoir, la paix, l’amour, hommage aux personnes handicapées, la solidarité, halte au racisme………… Un single « Man Nan Sa Lélé » est prêt déjà. Sans producteur ni manager, Frankosun est seul pour les différentes charges financières liées à la réalisation de cet opus. Vivement que des personnes de la bonne volonté l’accompagnent le génie de jeune chanteur.

vendredi 25 juillet 2014

Rencontre avec la plasticienne béninoise Edwige Aplogan: « J’ai pris justement comme matière le plexiglas pour faire un Lègba lumineux, transparent, pas un Lègba qui fait douter.. » dixit Edwige Aplogan



Edwige Aplogan
Même si ses œuvres ont considérablement évolué, ces quinze (15) dernières années, cela m’en demeure pas moins vrai  que, la plasticienne béninoise, Edwige Aplogan se démarque aujourd’hui de ses pairs nationaux. Et ceci, à travers l’utilisation d’une nouvelle matière, qui vient révolutionner son art. Il s’agit du Plexiglas. Cette matière en plastique est soigneusement sculptée par l’artiste en vue de donner parfois naissance à des entités dont l’essence est identifiable dans la culture béninoise : Des Totems (Le Lègba).



Vit et travaille à Paris, Edwige Aplogan est l’une des rares perles, qui fait la  fierté du Bénin sur le plan international dans le domaine des arts plastiques. Juriste de formation, Edwige Aplogan, malgré le poids de l’âge (très proche de la soixantaine) et une morphologie frêle, dégage au quotidien une énergie débordante pour surprendre, questionner et parfois laisser pantois le monde face à son art. C’est ainsi qu’elle a uni des matériels tels que : fils électriques, fils de fer et le Plexiglas pour présenter un « Bénin-Futuriste » en 2009 lors du projet « Bénin 2059 » de la fondation Zinsou.


 
Le Lègba

Curieusement, la plasticienne est allée un plus en arrière pour chercher l’essence même de la culture béninoise. Elle pense c’est le vodoun. «  L’essence du vodoun est même le Lègba. La représentation de Lègba est à  la fois personnage, dieu, à la fois médiateur entre le prêtre, le vodounon,  et la divinité » a-t-elle confié. Elle soutient que le Lègba est le messager, le protecteur, le défenseur. « J’ai pris ce totem, comme symbole du futur. Cette symbolisation du futur m’a emmené à étudier un peu plus cette religion qu’en fait je ne connaissais pas  et je me suis aperçue  que c’était une réelle culture » a-t-elle expliqué. Elle estime, qu’il y a tout dans le vodoun entre tout ce qui est : connaissance médicinale, connaissance de la nature et connaissance des astres. « C’est vraiment impressionnant et une culture extrêmement riche » a reconnu la plasticienne. « Il y a d’autres qui ont pensé que le Lègba est sinistre, etc…….. J’ai pris justement comme matière le plexiglas pour faire un Lègba lumineux, transparent, pas un Lègba qui fait douter, qui te fait peur ». Cette façon de représenter le Lègba emporte la plasticienne dans un univers de nouvelles tendances : L’art utopie. Il s’agit en réalité d’aller plus loin dans sa création. A noter qu’Edwige Aplogan est attendue ce samedi 26 Juillet 2014 à la bibliothèque du musée d’art et de la vie active (Mava) pour une séance de lecture. Elle sera face aux acteurs culturels, notamment les jeunes plasticiens béninois pour  des échanges relatifs au perfectionnement de leurs créations.


Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à l’AGENCE BENIN PRESSE  

lundi 10 février 2014

A la découverte du jeune plasticien béninois Victor Amoussou: « …………J’ai choisi l’art imaginaire parce que ma source d’inspiration provient de ma …culture..... »



Originaire de la commune d’Athiémé, dans le département du Mono, M. Victor Amoussou fait partie de la nouvelle vague des plasticiens contemporains du Bénin. Son art séduit plus d’un et véhicule des messages universels, dont la culture béninoise fait bonne figure, comme source d’inspiration. Rencontre d’une âme fraiche dont ses œuvres artistiques prennent des caractères protéiformes.

« C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle ». Ce dit-on africain est en parfaite harmonie avec la carrière artistique de M. Victor Amoussou. Il a hérité des rudiments du métier d’art grâce à M. Louis Amoussou (son Père). Ce dernier a marqué toute l’Afrique en particulier le Bénin à travers : confession, réalisation et la vente des cartes postales peint à la main. C’est aussi dans cet univers de sentier battu, que M. Victor Amoussou a suivi les traces de son Père, jusqu’en 2003.  Ayant un niveau d’instruction de la classe de 03ème,  M. Victor Amoussou a fait aussi son petit bonhomme de chemin via des dessins et la vente de cartes postales peint en famille. Malgré cette ébauche artistique, M. Victor Amoussou tient à s’affirmer dans la société à travers une formation de trois années dans le secteur « Froid-Auto ». Puis que l’esprit de l’art le hante dans tous les sens, M. Victor Amoussou a tout abandonné pour se consacrer à l’art. C’est ainsi, qu’il a entrepris un voyage de recherches d’arts plastiques  dans plusieurs pays de la sous-région  (Togo-Niger-Burkina-Faso et Ghana). En 2004, M. Victor Amoussou revient au bercail pour fixer certains critères dans la création de ses œuvres. « J’ai choisi l’art imaginaire parce que ma source d’inspiration provient de mon environnement immédiat et surtout de ma culture » a confié M. Victor Amoussou, avant de préciser qu’il a  fini par comprendre que son art est semblable à la géomancie. C’est comme le bokonon utilise les jeux de Fâ, de chapelet, de l’eau ou de cauris, il utilise le pigment naturel, les peintures et tout ce qui l’entoure pour pourvoir faire parler de son intérieur. « Souvent, dans mon art j’utilise la détonation de mes langues et leurs suffixes  avant d’universaliser mon travail.  Par exemple
‘’Vodounsi ou le Vodounon’.Je vois  la détonation et le suffixe en même temps. On donne la supériorité à  l’homme. La femme comme un être inférieur à l’homme » a–t-il expliqué. La culture béninoise, comme socle de création des arts plastiques, M. Victor Amoussou fait un travail atypique sans modèle. Loin d’être un art décoratif  pour orner les mûrs, M. Victor Amoussou précise que son art est thérapeutique. Pour lui, son travail dégage une énergie, qui peut
libérer quelqu’un de la peur, de l’incompréhension musicale, unir le monde, atteindre l’étape de la violence pour convaincre la population à ne pas verser dans la violence.  Dans son parcours artistique, M. Victor Amoussou a eu le privilège de participer à plusieurs expositions au Bénin et en Finlande. Entre autres, on peut citer : Le centre culturel finno-africain « Villa Karo » de Grand–Popo, sa galerie  à  Grand–Popo et une grande exposition en Finlande lors  de
la fête des 10 ans d’anniversaire de la  Villa Karo. Parlant des projets, il a annoncé organiser une exposition en Mai au centre multiculturel « Caïsa » en Finlande et une  autre  à Grand-Popo sur la thématique « Les devinettes ». Il faut noter que, depuis 2008, M. Victor Amoussou en collaboration avec sa femme Leea Pienimaki-Amoussou organise chaque année une exposition dans certaines galeries de la Finlande, des fois avec le soutien du consul d’art et le  ministère des affaires étrangères. Dans une perspective de partager son savoir–faire,  M. Victor Amoussou a initié depuis 2009, des ateliers au profit  enfants de façon volontaires.

Par Rodéric DEDEGNONHOU, Journaliste à L’Agence Bénin Presse

vendredi 15 juin 2012

Animation des espaces culturels et de développement local : Le centre de création contemporaine « Unik-lieu » ouvre ses portes le 23 Juin à Abomey.


En vue de dynamiser le développement des expressions contemporaines et visuelles au Bénin, le président de l’association Ayïzo, M. Dominique Zinkpè  vient de construire un centre de création contemporaine  dans cité historique  d’Abomey. Dénommé « Unik-lieu », ledit centre ouvrira officiellement ses portes le 23 Juin prochain en présence de plusieurs invités.  A travers une rencontre  effective mardi dernier, M. Dominique Zinkpè présente ici le centre sans dissimuler les missions assignées à ce lieu de création contemporaine. 
Implanté  au cœur de la cité historique des « Houégbadjavi », le centre culturel « Unik-lieu » s’étend sur près de 10 000 mètres carrés. Il  abrite neuf (09) ateliers de création, un (01) accueil en résidence, un(01) espace ressources, un(01) espace scénique, un(01) bloc administratif, et un(01) cadre convivial au sein de son café unik. La salle d'exposition et de réserve dédiée au stockage des œuvres sont en projet de construction . A en croire M. Dominique Zinkpè, Unik a été imaginé comme plateforme favorisant l’impulsion et les dynamiques de développement des expressions contemporaines et visuelles au Bénin. Le centre a pour entre autres missions d’accompagner le travail des artistes vers une professionnalisation toujours plus accrue, à travers des activités de soutien à la création et de formation ;  de  favoriser la découverte des ressources existantes et inhérentes à la production des œuvres plastiques et visuelles au Bénin et ailleurs en organisant des expositions. Egalement, il sera question de  permettre à des artistes internationaux de réaliser des œuvres significatives dans le cadre privilégié de résidences de création  et enfin de familiariser les enfants et les adolescents à la pratique d’une discipline artistique en leur proposant des ateliers d’expressions créatives.   Géré par  l’association Ayïzo , le centre culturel « Unik-lieu » partagera sa vision avec  invités au cours de la cérémonie inaugurale dont  le socle est dédié à la création artistique.
La cérémonie inaugurale  du centre sera meublée par des  évènements  dont sont porteurs les artistes issus de la scène contemporaine. L’exposition inaugurale Bénin Contemporain, présentera l’œuvre d’Aston, Tchif et Zinkpè. A travers la démarche de trois artistes confirmés, les invités auront le privilège de  voir des écritures plastiques et des façons d’inscrire l’objet qui n’ont à voir que d’être contemporain. Etre contemporain au Bénin, veut-il nécessairement dire être dans la rupture des formes traditionnelles ? L’exposition est pensée comme des îlots dont chaque artiste est le dépositaire. Focus sur dix plasticiens en résidence offrira la possibilité d’une rencontre privilégiée avec les artistes invités à Unik dans le cadre d’un soutien à la création pour lequel ils ont été sélectionnés. Les artistes nous accueilleront dans les ateliers d’Unik et présenteront leurs idées de recherche et réalisations obtenues lors de leur résidence.
 Dix(10) plasticiens en résidence de création déjà au centre culturel « Unik-lieu »
 Depuis le lundi dernier, dix  (10) plasticiens  contemporains sont en résidence à Abomey dans le cadre du soutien à la création proposé par Unik-lieu de création contemporaine. Ils ont noms Aston (installation), Boko Sébastien (Sculpture), Dansou Marius (Sculpture), Deguenon Benjamin (Peinture et installation), Bamouss (Design), Oussou Thierry (Installation) ,Toffa (Sculpture et peinture), Tokoudagba Damien (Sculpture et peinture), Totché (Photo et vidéo)et enfin   Vodouhe Nathanaël (Peinture et Installation). Ces dix artistes sélectionnés sur dossier, suite à un appel à candidature ouvert,  vont concevoir  et développer durant 15 jours un travail de recherche artistique. Outre l’appui financier, le soutien consiste en un accompagnement nécessaire au positionnement de l’artiste et à une démarche réflexive sur l’ensemble de son œuvre. Les artistes bénéficient d’une courte formation en arts visuels autour du thème : conception de projets de création. Deux autres périodes de résidence sont proposés aux artistes sélectionnés pour réaliser et documenter leur projet de création. Elles auront lieu du 30 juillet au 12 août 2012 et du 27 août au 9 septembre 2012.  A noter que des intervenants tels que Adande Joseph, historien en art à l’Université National du Bénin Abomey-Calavi ; Djimasse Gabin, conservateur des palais royaux d’Abomey ; Zinkpe Dominique, artiste plasticien vont encadrer ces plasticiens jusqu’au 24 Juin prochain.

Entretien avec Dominique Zinkpè au sujet du projet d’exposition ‘’Emblèmes’’: << L’idée force de ce projet est d’essayer de traduire chaque emblème du roi à l’écriture plastique de chaque artiste… »

En marge des festivités marquant l’exposition  ‘’ Art du Benin d’hier et d’aujourd’huiDe la restitution à la révélation’’, plusieurs  projet...